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Un présumé agresseur sexuel voulait être libéré pour nourrir son chat

Photo: (Photo gracieuseté – Sûreté du Québec)

L’homme de Montréal qui a été arrêté le 22 septembre pour une série de crimes sexuels qu’il aurait commis à Joliette et dans la métropole voulait être libéré parce qu’il s’inquiétait de son chat.

«Je ne vais pas fuir! J’ai un chat chez moi et personne ne va le nourrir», a-t-il déclaré au juge lors de sa comparution le 23 septembre, au palais de justice de Joliette.

Hadj Brahim Deramchi, 38 ans, a ajouté qu’il ne s’expliquait pas pourquoi les policiers avaient procédé à son arrestation la veille.  

«Les enquêteurs ne m’ont donné aucune preuve concrète», a-t-il déclaré, visiblement ébranlé.

«J’ai déjà un problème de santé mentale et si je reste détenu, ma situation va s’aggraver», a-t-il ajouté.

Malgré son plaidoyer, la Couronne s’est opposée à la remise en liberté de Hadh Brahim Deramchi.

Trois victimes alléguées
L’homme est suspecté d’avoir abusé sexuellement de deux enfants âgés de 12 ans et de 13 ans à Joliette et Montréal entre mai 2015 et septembre 2016.

Il fait face à 13 chefs d’accusation d’ordre sexuel.

Il est accusé de contact sexuel et d’incitation à des contacts sexuels envers la présumée victime de 12 ans et de contact sexuel et d’agression sexuelle envers la victime présumée de 13 ans.

Il aurait aussi leurré ces deux victimes alléguées.

L’accusé aurait aussi fait une troisième victime, âgée de 10 ans, qu’il aurait également leurrée.

L’enquête démontre qu’il entrait en contact avec ses victimes au moyen de réseaux sociaux, notamment Facebook, selon la Sûreté du Québec.

Hadj Brahim Deramchi est aussi accusé de possession et de production de pornographie juvénile.

Pas la première fois
Ce n’est pas la première fois que l’accusé fait face à la justice.

Il avait été arrêté en août 2015 puis avait été accusé de possession de pornographie juvénile.

Il avait été remis en liberté peu de temps après son arrestation moyennant de sévères conditions.

Avec les nouvelles accusations d’ordre sexuel déposées contre lui, trois accusations de non-respect des conditions de liberté surveillée viennent s’ajouter contre Hadj Brahim Deramchi qui doit revenir devant la cour le 28 septembre, à Montréal.

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