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Culpabilité d’Alain Perreault: les proches de Lyne Massicotte soulagés

Photo: Archives/TC Media

Les proches de Lyne Massicotte sont soulagés par le verdict de culpabilité d’Alain Perreault, survenu 13 ans après le meurtre de la résidente de Chambly.

«Je suis heureuse pour la famille, les amis et la population en général. Lyne est avec nous. Arrogant et suffisant, je n’ai jamais cru Perreault lorsqu’il m’a parlé et dans tous ses témoignages aux deux procès.» Francine Massicotte, soeur de Lyne Massicotte

«Enfin, c’est fini, confie la sœur de la défunte, Francine Massicotte. Revivre ça deux fois sur 13 ans, ça use. Je ne souhaite ça à personne. On peut rentrer et informer nos proches, surtout rassurer les enfants de Lyne. Mais, tant qu’il n’y aura pas de corps, je ne pourrai faire mon deuil.»

Ce deuxième procès a été lourd en émotions pour les proches, qui ont dû se replonger une fois de plus dans de douloureux souvenirs.

«Tous les 17 juillet, je me rappelle de chaque heure de la journée de 2003, même si ça fait 13 ans, admet Manon Lessard, une amie proche de Lyne Massicotte. Toutes les fois que j’en parle, ça se termine en larmes. On a senti une grande injustice, mais aussi beaucoup de culpabilité envers Lyne.»

Émotions
Manon Lessard, appelée la première à la barre des témoins de ce second procès, se dit apaisée.

«Quand j’ai appris la nouvelle, les nerfs m’ont lâchée. Je ne sais pas si c’était des pleurs de joie, de peine ou de soulagement. Chose certaine, je savoure le fait qu’il est condamné pour une deuxième fois», a-t-elle confié, au lendemain du verdict.

Elle souhaite maintenant qu’Alain Perreault ne fasse pas une demande en appel. «Il a chambranlé beaucoup de vies. Ça n’avait pas de bon sens tout ce qu’il disait, il n’arrêtait pas de changer d’idées. Maintenant, nous allons pouvoir retourner travailler et tenter de faire notre deuil, poursuit l’amie de la victime.

Alain Perreault a été reconnu coupable, le 29 septembre, du meurtre au premier degré de Lyne Massicotte. Il était la dernière personne à l’avoir vue vivante, le 17 juillet 2003.

Le corps de la victime n’a jamais été retrouvé, mais Perreault a fait des aveux incriminants au patron d’une fausse organisation criminelle orchestrée dans le cadre d’une opération policière de type Mr Big.

Alain Perreault, 54 ans, est condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.

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