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Vieux-Port: entente de principe rejetée

Julien Arsenault, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — À la surprise de l’employeur et des représentants syndicaux, l’entente de principe intervenue lundi au Vieux-Port de Montréal a été rejetée par les employés, ce qui fait en sorte que la grève entamée en mai dernier se poursuivra.

Ayant recommandé à ses quelque 300 membres d’entériner l’entente, le président du Syndicat des employés du Vieux-Port de Montréal (SEVPM), Konrad Lamour, a dit respecter leur choix. Il a souligné que le résultat du vote, qui n’a pas été dévoilé, a été «très serré».

«Il y a quand même des gens qui ont les quatre mois (de grève) dans le corps, a-t-il affirmé, jeudi, au cours d’un entretien téléphonique. Mais la majorité des travailleurs demeurent solidaires. Cela nous procure un noyau pour continuer les moyens de pression.»

L’employeur offrait notamment des augmentations de 12 pour cent échelonnées sur cinq ans ainsi qu’une indexation d’un pour cent des fourchettes, un paiement forfaitaire oscillant entre 100 $ et 175 $ par travailleur à la signature du contrat de travail ainsi qu’une réduction, pour les employés à temps partiel, du nombre des heures travaillées avant d’obtenir une augmentation de salaire.

L’employeur et le syndicat se disent prêts à retourner à la table des négociations, mais aucune date n’a été fixée pour le moment.

«C’est consternant, a dit la directrice du marketing et des communications de la Société du Vieux-Port de Montréal, Sophie Morin. Nous allons peut-être prendre le temps d’analyser la situation pour s’assurer que tout le monde comprend les attentes de part et d’autre.»

Afin de ne pas «compromettre» le processus, M. Lamour n’a pas voulu dévoiler les points en litige entre les deux parties, ajoutant toutefois savoir «exactement» ce qu’il fallait faire pour tenter de trouver un terrain d’entente.

Celui-ci espère que l’employeur montrera la même ouverture que lors des dernières rencontres ayant permis aux deux parties d’en arriver à l’entente de principe qui vient d’être rejetée.

Il y a environ un mois, les 300 employés fédéraux membres du SEVPM, section locale de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC-Québec), s’étaient prononcés contre l’offre d’un conciliateur.

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