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Bébé exposé au fentanyl: les parents arrêtés

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

WINNIPEG — Deux parents de Winnipeg sont actuellement détenus et font face à plusieurs accusations après que leur garçon de neuf mois eut souffert d’une possible surdose de fentanyl, un puissant opioïde.

L’agent Jason Michalyshen a raconté mardi que les ambulanciers paramédicaux avaient été appelés dans une résidence de Winnipeg, la semaine dernière, et y avaient trouvé le bébé dans un état critique. Les agents ont également trouvé sur les lieux une poudre qu’ils croyaient être du fentanyl.

Une fouille de la résidence a permis de découvrir 285 grammes de présumée poudre de fentanyl, en plus d’une substance de frelatage et d’autres accessoires contaminés.

Les parents biologiques — un homme de 33 ans et une femme de 32 ans que la police n’a pas identifiés — ont été accusés de manquement à l’obligation de fournir les choses nécessaires à l’existence, d’avoir causé des lésions corporelles par négligence criminelle et de trafic de drogue, a précisé M. Michalyshen.

Le bébé est maintenant dans un état stable et reçoit les soins nécessaires, a-t-il ajouté.

La vie de l’enfant a probablement été sauvée par les agents, qui ont immédiatement noté la présence de fentanyl dans la résidence, ce qui lui a permis de rapidement recevoir un antidote.

L’agent Michalyshen a ajouté qu’aucune information n’avait été révélée aux agents, enquêteurs et personnel d’urgence au sujet de la possibilité que la détresse physique de l’enfant puisse avoir été causée par une substance qui se trouvait dans la maison.

Bien que l’état de santé du bébé se soit amélioré immédiatement après l’administration de l’antidote, M. Michalyshen a dit que la police attendait toujours la confirmation de Santé Canada quant à la nature de la drogue trouvée.

L’enquête est toujours en cours. La police ignore comment le bébé est entré en contact avec la drogue.

Le fentanyl est une menace importante à la sécurité publique à travers l’Amérique du Nord, selon les autorités policières et sanitaires. L’opioïde, utilisé comme antidouleur pour les patients atteints d’un cancer en phase terminale, est 100 fois plus puissant que l’héroïne. Une toute petite quantité de résidu est suffisante pour nuire à la santé d’un jeune enfant aux poumons en développement, a prévenu M. Michalyshen.

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