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Trudeau doit s'envoler pour Bruxelles

Quebec Premier Philippe Couillard responds to reporters questions at a news conference on economy, Wednesday, October 12, 2016 at his office in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: THE CANADIAN PRESS
Mike Blanchfield, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau doit s’envoler samedi soir vers Bruxelles où il ira signer enfin la controversée entente de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne.

Selon son cabinet, l’avion de M. Trudeau doit décoller du Centre d’accueil du Canada, à Ottawa, vers 20 h 45.

Le premier ministre rencontrera les leaders européens dans la capitale belge où ils signeront l’Accord économique et commercial global (AÉCG), un accord qui a nécessité sept années de négociations. Il doit aussi rencontrer le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, lequel est déjà arrivé sur place.

L’entente devait être signée la semaine dernière mais le refus de la Région wallonne, en Belgique, de la ratifier a semé le doute sur son avenir.

Les Wallons avaient un droit de veto et avaient empêché jusque-là la Belgique d’appuyer l’accord, qui nécessitait l’approbation des 28 États membres de l’UE. Son Parlement a cependant voté en grande majorité, vendredi, pour permettre au gouvernement national belge de signer l’entente.

La petite région d’une population de 3,5 millions de personnes s’opposait aux clauses concernant le mécanisme de règlement des disputes entre les entreprises et les gouvernements.

Le cabinet du premier ministre a dit que M. Trudeau avait parlé au président du Conseil européen, Donald Tusk, vendredi. Celui-ci a confirmé que le libellé de l’entente et celui de l’Accord de Partenariat Stratégique ont été approuvés et étaient prêts pour les signatures finales.

Assurant que le texte de l’AÉCG n’avait pas été modifié depuis l’accord de principe signé en février, une source gouvernementale canadienne anonyme a affirmé que l’entente intervenue entre les Belges n’avait qu’une «valeur déclaratoire» et n’octroyait aucun nouveau pouvoir aux États.

Cette source a soutenu que l’AÉCG n’était pas un panier dans lequel les signataires européens pouvaient uniquement prendre ce qui leur convenait.

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