Soutenez

Bernardo demandera une semi-liberté en mars

FRANK GUNN / La Presse Canadienne Photo: FRANK GUNN
Liam Casey, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — Le meurtrier Paul Bernardo demandera vraisemblablement une libération conditionnelle de jour dans quelques mois, ce que les familles des deux filles qu’il a violées et tuées jugent «révoltant».

Une journée d’audiences de la Commission des libérations conditionnelles du Canada est prévue en mars relativement à cette affaire.

L’avocat des familles de ses deux victimes — Leslie Mahaffy, 14 ans, et Kristen French, 15 ans — croit que Bernardo ne sera jamais remis en liberté.

Tim Danson a rappelé que plusieurs audiences de demandes de libération conditionnelle de jour avaient été mises à l’agenda depuis l’an dernier, mais que toutes avaient été reportées.

Me Danson a ajouté que le processus était «épuisant» pour les familles des deux adolescentes. Il est convaincu que Bernardo mourra en prison.

Bernardo avait été condamné en 1995 à une peine de prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans pour avoir tué et violé les deux jeunes filles. Il a aussi été désigné comme «délinquant dangereux» après avoir admis avoir violé 14 autres femmes.

«C’est révoltant pour les (familles) French et Mahaffy», a dit Me Danson.

Bernardo est devenu admissible à la libération conditionnelle de jour en date du 17 février 2015, a indiqué la porte-parole de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, Holly Knowles. Il pourra ensuite demander une libération conditionnelle complète en 2018.

Les délinquants dangereux ne se voient pas accorder leur libération conditionnelle «à moins qu’il soit jugé qu’ils ne représentent plus aucun risque pour la communauté», a expliqué Mme Knowles.

Cette dernière a toutefois refusé de commenter spécifiquement le cas de Bernardo, évoquant la protection de la vie privée. Elle a toutefois affirmé que la désignation comme délinquant dangereux allait entrer en ligne de compte dans la décision que rendra la Commission des libérations conditionnelles.

Les évaluations psychologiques du détenu, les déclarations des victimes sur les conséquences des actes posés par ce dernier et d’autres informations disponibles seront aussi considérées, a précisé Mme Knowles.

Me Danson a d’ailleurs indiqué qu’il travaillait de pair avec les familles des victimes quant à leurs déclarations de conséquences avant que la commission n’évalue le cas de Bernardo .

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.