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Ambrose: la défaite de Clinton n’est pas misogyne

Opposition leader Rona Ambrose makes a brief statement following the death of former Conservative MP and Alberta Premier Jim Prentice Friday, October 14, 2016, on Parliament Hill in Ottawa. Prentice was killed after a plane he was travelling on crashed in B.C. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld Photo: THE CANADIAN PRESS
John Cotter, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

EDMONTON — La chef intérimaire du Parti conservateur du Canada ne croit pas que la défaite d’Hillary Clinton s’explique par un rejet des femmes en politique.

Rona Ambrose estime plutôt que les démocrates américains ont perdu contact avec les travailleurs — une leçon qui devrait inspirer Justin Trudeau, selon elle. La chef conservatrice croit que les politiciens de centre-gauche proposent de grandes politiques qui sont à des lieues des intérêts réels des travailleurs, comme on l’a vu aux États-Unis cette semaine, et plus tôt cette année au Royaume-Uni avec le Brexit.

Selon Mme Ambrose, le premier ministre Trudeau devrait tirer des leçons de ces résultats, alors qu’il est plus intéressé, estime-t-elle, à impressionner les bureaucrates des Nations unies avec de grandes politiques qui sont néfastes pour les travailleurs.

Mme Ambrose a eu ces commentaires alors que les deux seules femmes dans la course à la direction du Parti conservateur de l’Alberta viennent de se désister.

L’une d’elles, la députée provinciale Sandra Jansen, a indiqué qu’elle avait été victime d’intimidation incessante en ligne, mais aussi par certains bénévoles d’un adversaire lors du congrès du week-end dernier. Mme Jansen avait alors apporté son soutien aux droits de procréation des femmes.

Rona Ambrose soutient qu’il s’agit là des risques du métier pour les femmes en politique, et qu’il faut tenir tête et dénoncer.

Des femmes de tous horizons politiques préoccupées par l’intimidation dont aurait été victime Mme Jansen devaient manifester jeudi après-midi à Calgary. Nirmala Naidoo, qui a été candidate libérale aux dernières élections fédérales, estime que l’intimidation des femmes en politique ne peut être tolérée, surtout si on veut que plus de femmes se présentent.

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