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Le pilote de CF-18 mort en Alberta a été identifié

La Presse Canadienne Photo:

COLD LAKE, Alb. — Le pilote ayant perdu la vie dans l’écrasement d’un chasseur CF-18 près de la frontière entre l’Alberta et la Saskatchewan, lundi, était un homme de 29 ans membre des Forces armées canadiennes depuis une dizaine d’années.

Le colonel Paul Doyle, commandant de la 4e Escadre Cold Lake, a annoncé mardi que le capitaine Thomas McQueen était fiancé et vivait avec sa conjointe dans la région de Cold Lake, en Alberta. Il était originaire de Fisherville, une localité ontarienne située au sud de Hamilton.

Selon le colonel Doyle, le jeune homme était «une personne incroyable (…) dévouée au service du Canada». Il était reconnu par ses pairs pour «son énergie et son dévouement», a-t-il ajouté.

Le chef d’état-major de la défense, le général Jonathan Vance, a précisé que le capitaine McQueen était au service de l’Aviation royale canadienne depuis 10 ans.

Il avait servi dans des missions outremer, notamment en Europe de l’Est avec l’OTAN et dans les frappes aériennes de la coalition internationale en Irak, a indiqué le colonel Doyle.

Dans un communiqué de presse publié en 2014, le capitaine McQueen était par ailleurs mentionné comme l’un des rares pilotes sélectionnés pour escorter le père Noël lors de son défilé annuel en traîneau.

L’appareil monoplace que le capitaine McQueen pilotait, lundi, s’est écrasé durant une mission d’entraînement de routine au champ de tir aérien de Cold Lake. Un autre avion était impliqué dans l’exercice de simulation d’une attaque air-sol.

Une enquête est en cours pour tenter de déterminer ce qui s’est produit. Le colonel Doyle n’a pas fourni de détails, mardi, sur les circonstances de l’incident ni précisé si M. McQueen avait pu s’éjecter de l’avion au moment de l’écrasement.

«Opérer un avion-chasseur supersonique dans le cadre de manoeuvres dynamiques n’est pas quelque chose que nous prenons à la légère, a-t-il dit. Nous nous assurons de nous entraîner et de nous préparer selon les plus hautes normes de professionnalisme.»

Le premier ministre Justin Trudeau a présenté ses condoléances aux proches du pilote.

«Cet accident nous rappelle douloureusement les dangers auxquels s’exposent tous les jours les membres des Forces armées canadiennes pour assurer la sûreté et la sécurité de nos citoyens. Leur courage, leur bravoure et leurs sacrifices incarnent ce qui caractérise l’identité canadienne», a-t-il déclaré par communiqué.

Le champ de tir de Cold Lake, qui couvre une superficie de 30 000 kilomètres carrés en Alberta et en Saskatchewan, est la plus occupée des bases aériennes d’avions-chasseurs au pays. La base sert d’école de formation pour tous les pilotes de l’armée canadienne.

Au moins 10 pilotes ont perdu la vie dans des écrasements de CF-18 depuis que l’armée a fait l’acquisition de sa flotte de 138 avions-chasseurs, en 1980, au prix de 5 milliards $.

L’accident de lundi survient une semaine après qu’Ottawa eut annoncé son intention d’acheter 18 Super Hornet de Boeing sur une base intérimaire, en attendant une solution permanente au remplacement de ses CF-18 vieillissants.

L’Aviation royale canadienne avait alors indiqué que les 77 engins CF-18 seraient en mesure de voler jusqu’en 2025.

Le gouvernement fédéral soutient toutefois que plusieurs de ces avions sont hors service en raison de problèmes de maintenance.

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