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Plus d’un Québécois sur trois éprouve de la difficulté à répondre à un besoin de base

Photo: Thinkstock

Plus d’un Québécois sur trois (36%) se trouve en situation financière fragile, c’est-à-dire qu’il éprouve de la difficulté à répondre à un besoin de base (alimentaire, en santé ou résidentiel), révèle un sondage de la firme de recherche Youri Rivest recherche et stratégie réalisé pour La grande guignolée des médias. C’est aussi 36% des Québécois qui disent ne pas être capables d’amasser de l’argent afin de créer un coussin monétaire pour les imprévus.

«Les Québécois définissent la pauvreté par la difficulté à combler les besoins de base, explique Youri Rivest. Le paradoxe, c’est que, dans les faits, plusieurs n’arrivent pas à pleinement combler leurs besoins de base, mais ne se définissent pas comme pauvres pour autant. Cette contradiction laisse croire qu’il y a une gêne psychosocial, un déni ou, à tout le moins, un malaise entourant la pauvreté au Québec.»

Seulement un Québécois sur cinq (19%) se juge plus riche qu’avant, alors que 29% s’estiment plus pauvres.

L’étude sur la pauvreté en chiffres
• 12% des Québécois s’estiment pauvres
• Plus d’un Québécois sur trois (36%) ne jouit pas d’un coussin de 500$ contre les imprévus
• 37% des Québécois craignent de sombrer dans la pauvreté

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