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Le Parlement étudiant s'amorce à Québec

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

QUÉBEC — Quelque 140 jeunes participent jusqu’à vendredi à la simulation du Parlement étudiant, siégeant à l’Assemblée nationale à la place des élus qui n’y retourneront qu’en février.

L’organisme derrière cette initiative, l’Assemblée parlementaire des étudiants du Québec, soutient qu’il s’agit de l’exercice le plus réaliste en son genre.

Le président de son conseil d’administration, Nathaniel Bérubé-Mimeault, a déclaré par communiqué que cette «expérience d’immersion» offre un «condensé» éducatif de la vie politique québécoise.

Les étudiants doivent prononcer des discours dans le Salon bleu, défendre des projets de loi en commission parlementaire et faire face aux questions de leurs collègues devenus journalistes pour l’occasion.

Les participants âgés de 18 à 25 ans sont divisés en deux formations politiques, les bleus et les rouges, qui seront appelées à former tour à tour le gouvernement et l’opposition officielle.

La chef des rouges, Élizabeth Normandeau, assume dès lundi le rôle de première ministre. Elle estime que le réalisme de cette simulation réside justement dans la présence de formations politiques, qui permettent aux étudiants d’expérimenter les rouages d’un parti.

«Ce sont des projets de loi qui sont écrits de A à Z par des étudiants qui, pendant plusieurs mois, font beaucoup de recherches pour accomplir ce travail-là», a-t-elle exposé, en entrevue avec La Presse canadienne.

Pour cette 31e simulation, il sera notamment question de protection du patrimoine, d’accès à l’éducation et de droit de la famille.

«Je crois qu’il faut que ce soit des enjeux qui nous tiennent beaucoup à coeur», a ajouté celle qui qualifie sa première expérience au Parlement étudiant de «révélation».

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