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Des milliers de foyers toujours sans courant au Nouveau-Brunswick

Downed power poles and ice covered signs are shown in Escuminac, N.B., on Friday, Jan. 27, 2017. Thousands of people in New Brunswick are still without power, days after a winter storm blasted through the region. THE CANADIAN PRESS/Diane Doiron Photo: THE CANADIAN PRESS
Michael Tutton, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

FREDERICTON — Deux personnes ont perdu la vie au Nouveau-Brunswick où des dizaines de milliers de résidants étaient toujours sans courant, vendredi, trois jours après qu’une tempête de verglas eut frappé la région.

Le premier ministre de la province, Brian Gallant, a annoncé qu’un empoisonnement au monoxyde de carbone était en cause. Lors d’une conférence de presse à Caraquet, il a indiqué que deux autres citoyens avaient subi des blessures liées à ce gaz potentiellement létal.

«La chose la plus importante en ce moment est la sécurité de nos résidants alors qu’on travaille à se remettre de cette tempête», a déclaré M. Gallant.

En début de soirée, vendredi, Énergie NB indiquait sur son site internet que plus de 48 000 foyers étaient dans le noir et qu’il y avait plus de 2 400 pannes.

La société a précisé que la vaste majorité des résidants de Bouctouche, Moncton, Sackville, Shédiac et Sussex retrouveront le courant d’ici la fin de la journée de vendredi.

La situation s’avère cependant plus complexe pour les clients de la Péninsule acadienne, où des municipalités ont déclaré un état d’urgence local. Énergie NB prévoyait que 65 pour cent des abonnés de la région retrouveraient l’électricité dans les mêmes délais.

Selon un porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada, les victimes, un homme de 62 ans et une femme de 74 ans, étaient tous deux de cette région.

La tempête de verglas a abîmé de nombreux poteaux électriques et des arbres dans certaines parties des Maritimes.

Les communautés entourant Miramichi — l’un des secteurs les plus touchés — étaient couvertes d’une épaisse couche de glace qui alourdissait les branches des arbres et faisait pencher des poteaux électriques et de téléphone.

Le premier ministre n’a pas écarté la possibilité de faire appel à l’armée. «Nous sommes en pourparlers avec le gouvernement fédéral pour voir comment les Forces armées canadiennes pourraient nous aider, a-t-il exposé. Nous allons épuiser toutes les options pour apporter un plus grand soutien à nos compatriotes néo-brunswickois qui sont toujours sans courant.»

Brian Gallant a rappelé que de plusieurs équipes, dont certaines d’Hydro-Québec, travaillaient d’arrache-pied pour rebrancher les abonnés.

Il a ajouté que d’autres refuges d’urgence seraient ouverts et que des fonctionnaires seraient réassignés vers d’autres ministères pour mettre la main à la pâte.

Selon un communiqué du gouvernement provincial, 50 équipes de recherche et de sauvetage, appuyées par des agents de la paix, des pompiers, de même que des agents de la sécurité publique, font du porte-à-porte afin de veiller au bien-être des résidants.

Plusieurs des premières pannes ont touché l’est de la province, et plus de 130 000 clients étaient sans courant au plus fort de la tempête, mercredi.

La tempête a aussi frappé l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve, qui ont également subi des pannes de courant.

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