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Transferts en santé: l’Île-du-Prince-Édouard accepte l’offre

CHARLOTTETOWN — L’Île-du-Prince-Édouard a conclu une entente avec Ottawa sur les transferts fédéraux en matière de santé.

La petite province rejoint ainsi les trois autres provinces de l’Atlantique, qui s’étaient entendues avec Ottawa juste avant Noël, quelques jours après l’échec de négociations nationales le 19 décembre.

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard accepte une enveloppe fédérale additionnelle de 45,1M$ sur 10 ans pour les soins à domicile et les initiatives en santé mentale.

Conformément à l’offre de financement fédéral du 19 décembre, les paiements annuels du Transfert canadien en matière de santé augmenteront de trois pour cent par année — ou en fonction du taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) national, selon le montant le plus élevé. Le gouvernement fédéral négocie actuellement avec chaque province l’ampleur des «fonds dédiés» en soins à domicile et en santé mentale qui lui seront versés.

Ottawa indique que les gouvernements fédéral et de l’Île-du-Prince-Édouard «élaboreront au cours des prochaines semaines des indicateurs de rendement et des mécanismes, ainsi qu’un plan détaillé expliquant la façon dont les fonds seront dépensés, outre les programmes existants».

Au cours des 10 prochaines années, 24,6M$ seront spécifiquement versés par Ottawa pour l’amélioration des soins à domicile dans l’Île-du-Prince-Édouard, et 20,5M$ pour financer des initiatives en santé mentale, notamment pour les enfants et les jeunes.

En plus des quatre provinces de l’Atlantique, Ottawa s’est entendu avec les trois territoires et la Saskatchewan.

Les autres provinces — le Québec, l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Manitoba — refusent l’offre de trois pour cent d’Ottawa, jugée insuffisante pour faire face au vieillissement croissant de la population.

Le Québec estime aussi que les «fonds dédiés» constituent une ingérence du gouvernement fédéral dans un champ de compétence provinciale. Le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, dénonçait en décembre le «fédéralisme prédateur» pratiqué par le gouvernement de Justin Trudeau.

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