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Des bisons réintroduits dans le parc national de Banff

Photo: Dan Rafla/Parcs Canada

Parcs Canada a procédé cette semaine à la réintroduction de 16 bisons des plaines dans le parc national de Banff, duquel cette espèce était absente depuis plus de 100 ans.

Les bêtes, en majorité des femelles, ont été transportées par hélicoptère et camion depuis le parc national Elk Island situé à l’est d’Edmonton jusque dans la vallée de la Panther. Ces animaux resteront dans un pâturage clôturé et surveillé jusqu’en 2018, avant d’être relâchés progressivement dans une zone de réintroduction d’environ 1200 kilomètres carrés.

Le bison des plaines, jadis un animal très présent en Amérique du Nord, est passé tout près de l’extinction vers la fin du 19e siècle. Au Canada, en 1888, il ne serait resté que huit adultes. Parcs Canada a investi 6,4 M$ pour effectuer la réintroduction des bisons des plaines dans le parc national de Banff. L’entité gouvernementale gère déjà depuis 1907 une harde de cette espèce à Elk Island. Le gouvernement avait alors acheté 700 animaux pour les protéger.

Selon le registre public des espèces en péril, il y aurait entre 900 et 1000 bisons des plaines adultes vivant au Canada. Ceux-ci ont de la difficulté à survivre puisque leur habitat naturel est désormais largement occupé par des installations agricoles. D’ailleurs, les bisons sont vulnérables aux maladies transmises par les autres bovins d’élevage, comme la tuberculose, la brucellose et l’anthrax, précise le registre. Les animaux transportés dans la vallée de la Panther ont d’ailleurs été examinés pour être sûr qu’ils n’étaient porteurs d’aucune de ces maladies.

«Le bison est non seulement une espèce clé et un emblème de l’histoire du Canada, mais il fait aussi partie intégrante du mode de vie des peuples autochtones. En réintroduisant le bison des plaines dans le parc national Banff, Parcs Canada fait un pas important en vue de rétablir la gamme complète d’espèces et de processus naturels de l’écosystème du parc, tout en créant de nouvelles possibilités pour la population canadienne et les visiteurs de mieux connaître l’histoire de cette espèce emblématique», a déclaré la ministre de l’Environnement du Canada, Catherine McKenna, dans un communiqué.

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