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NB: un grand-père faussement accusé est acquitté

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

FREDERICTON — Un homme qui a été renié par sa communauté et sa famille lorsqu’il a été erronément désigné délinquant sexuel a finalement été acquitté d’agression sexuelle sur sa belle-petite-fille après que celle-ci eut admis avoir été forcée par sa grand-mère à inventer toute l’histoire.

L’homme, appelé D.A.M. dans les documents de la cour, a raconté les répercussions désastreuses qu’a eues cette condamnation sur sa vie après que la jeune fille l’a faussement accusé de lui avoir fait des attouchements alors qu’elle était âgée de 12 ans.

Ses déclarations ont été révélées en cour le 20 janvier, après qu’un juge de la Cour d’appel a renversé sa condamnation de 2011, l’a acquitté et a retiré toutes les restrictions qui lui avaient été imposées lorsqu’il a été condamné à quatre mois de prison et à 18 mois de probation supervisée. Ces restrictions incluaient une interdiction de posséder des armes à feu, une ordonnance de prélèvement d’ADN et l’obligation d’ajouter son nom au registre des délinquants sexuels.

L’homme a toujours nié les accusations de la jeune fille, qui étaient d’ailleurs incompatibles avec le témoignage qu’elle avait donné aux travailleurs sociaux.

Au procès, la mère de la jeune fille a suggéré que sa fille avait été forcée par la famille de son époux à inventer les accusations. Le juge au procès avait rejeté cette théorie, un fait qu’a souligné la Cour d’appel dans sa décision.

L’homme a porté sa cause en appel, affirmant avoir de nouveaux éléments de preuve à présenter en cour, dont quatre déclarations sous serment qui «ne laissent planer aucun doute sur le fait que la plaignante s’est rétractée de manière répétée».

La jeune fille, aujourd’hui âgée de 17 ans, affirme qu’on lui avait dit de raconter ces faux attouchements aux travailleurs sociaux, à la police et en cour. Elle dit que sa grand-mère paternelle lui a mis tellement de pression qu’elle croyait qu’elle n’avait d’autre choix que d’aller en cour pour raconter l’histoire.

Selon le jugement, elle a présenté ses excuses à l’homme et elle vit aujourd’hui avec un grand sentiment de culpabilité.

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