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Le procès de Bertrand Charest reporté à jeudi

SAINT-JÉROME, Qc — Le début du procès de l’ancien entraîneur de l’équipe canadienne junior féminine de ski alpin a été reporté à jeudi.

Bertrand Charest fait face à 57 chefs d’accusation, notamment d’agression sexuelle et d’abus de confiance, pour des gestes présumés commis envers 12 athlètes adolescentes, dont la plus jeune était âgée de 12 ans à l’époque des faits allégués.

Son procès devait débuter jeudi matin au palais de justice de Saint-Jérôme, mais un juge a accepté la demande de délai des procédures de M. Charest, qui a changé d’avocats.

Le suspect, détenu depuis son arrestation en mars 2015, est apparu sur le banc des accusés jeudi.

Les faits allégués se seraient produits pendant les années 1990 à Mont-Tremblant au Québec, à Whistler en Colombie-Britannique, en France, aux États-Unis, en Autriche et en Nouvelle-Zélande.

Bertrand Charest a travaillé avec l’équipe nationale féminine de ski alpin de 1996 à 1998.

Antonio Cabral, l’un des nouveaux avocats de l’accusé, a dit que le report était nécessaire afin de bien prendre connaissance du dossier. «Nous sommes arrivés tard dans le dossier et comme nous n’avons pas pu rencontrer notre client lors des dates voulues, nous avions besoin de quelques jours supplémentaires pour préparer le procès», a-t-il dit aux journalistes.

Un autre avocat de la défense, Jacky-Eric Salvant, a pour sa part expliqué qu’il avait été difficile pour les avocats de rencontrer leur client. «À la prison de Saint-Jérôme, c’est compliqué, parce que les visites ne sont pas à tous les jours et ce n’est que pour une heure, alors qu’on parle d’un procès d’un mois», a dit Me Salvant.

De son côté, Alpine Canada Alpin (ACA) a tenu à réitérer, par communiqué, sa collaboration avec les autorités comme elle l’avait fait lors de l’enquête de la Gendarmerie royale du Canada en 1998.

«Nous ne connaissons pas les conclusions de cette enquête. ACA continuera de coopérer avec les autorités afin de s’assurer que tous les faits allégués relativement aux événements en cause soient déterminés et pris en compte.»

L’organisme à aussi rappelé avoir «des normes éthiques strictes afin de gérer les comportements de ses entraîneurs, officiels et autres membres de son personnel dans le but de protéger nos athlètes et les participants».

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