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Immobilier:Les Chinois motivés par l'éducation

Linda Nguyen, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — La raison principale qui pousse des acheteurs chinois à se tourner vers le marché de l’immobilier canadien est l’éducation et non l’investissement, selon les données recueillies par un populaire site web d’annonces et de ventes immobilières.

Si l’on se fie aux statistiques dévoilées mardi par le site juwai.com en partenariat avec Sotheby’s International Realty Canada, l’éducation est la motivation première des potentiels acheteurs chinois ayant consulté, en 2016, des annonces immobilières correspondant à des propriétés qui se trouvent dans les plus grandes villes canadiennes.

C’est la raison évoqué par 46 pour cent des potentiels acquéreurs qui regardaient pour une propriété à Montréal, par 44 pour cent de ceux qui se sont tournés vers Vancouver, par 41 pour cent de ceux qui voulaient opter pour Toronto et par neuf pour cent de ceux qui cherchaient plutôt à Calgary.

La deuxième source de motivation à couramment ressortie est celle de chercher un endroit pour «son propre usage», ce qui peut signifier que la propriété est utilisée comme une résidence secondaire ou comme troisième résidence.

L’investissement est la source de motivation qui arrive après, évoquée par un quart des personnes en recherche d’une propriété.

Ces nouvelles statistiques font ressortir les croyances des Canadiens entourant les motivations des acheteurs chinois à s’intéresser au marché immobilier canadien, estime le président de Sotheby’s International Realty Canada, Brad Henderson.

«Je pense vraiment qu’une grande partie de la perception que les gens ont des acheteurs étrangers, et particulièrement à l’égard de ceux venant de la Chine, se base sur des informations anecdotiques plutôt que sur des statistiques», a-t-il dit en entrevue.

Les données indiquent par ailleurs que la plupart des Chinois cherchant à acheter au Canada regardaient pour des propriétés dont le prix était inférieur à 655 050$.

La taxe foncière de 15 pour cent imposée aux acheteurs étrangers à Vancouver semble par ailleurs avoir eu une incidence, faisant chuter l’intérêt pour Vancouver au profit de d’autres villes canadiennes comme Calgary.

Le Canada se retrouve au troisième rang des pays attirant les acheteurs chinois par son marché immobilier, tout de suite après les États-Unis et l’Australie.

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