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Des villes québécoises investissent pour mousser leurs publications sur Facebook

Photo: Facebook
Audrey Leduc-Brodeur - Le Reflet / TC Media

Investir un montant d’argent pour mettre de l’avant une publication sur Facebook est un moyen efficace d’atteindre une nouvelle tranche de citoyens, estiment des Villes de la région actives sur les réseaux sociaux.

En payant 100$ pour une de ses plus récentes publications, la Ville de Sainte-Catherine a atteint plus de 28 000 personnes dans la région. «La publicité Facebook est efficace. Le rapport visibilité – prix est très intéressant», affirme Amélie Hudon, directrice des communications.  

La Ville de Sainte-Catherine accorde un budget d’environ 1000$ par année pour booster certains statuts. «Nous utilisons principalement [ce montant] pour faire connaître nos évènements d’envergure», explique Mme Hudon. Les publications annonçant les fêtes d’hiver, les activités et les spectacles sont souvent sponsorisées.

La Ville de Candiac chiffre également son budget annuel accordé à Facebook à 1000$, soit environ 75$ par publication commanditée. Dans le cas de la visite du premier ministre Justin Trudeau dans un restaurant à Candiac en janvier, la Ville affirme avoir investi 25$ pour mousser la galerie de photos qu’elle a publiée sur sa page Facebook. À ce jour, cette publication a suscité 150 commentaires, 150 partages et 507 réactions.

De son côté, la Ville de La Prairie investit 10$ par publication. «Nous préférons investir modestement, mais cibler celles qui sauront davantage atteindre notre communauté et les gens en dehors de celle-ci selon le public cible», explique Anne-Louise Milot, directrice des communications.

Choisir ses critères
Lorsqu’une entreprise décide de booster la portée de sa publication, elle peut choisir plusieurs critères spécifiques. Cette option s’avère un avantage important, selon les Villes.  

«C’est définitivement un moyen rentable pour bonifier nos campagnes, puisque nous pouvons cibler des publics par leur position géographique et par leurs intérêts, explique Jacinthe Lauzon, directrice des communications à la Ville de Candiac. Le tout à un coût très raisonnable. Nous pouvons facilement mesurer le retour sur l’investissement.»

La Ville de La Prairie affirme avoir elle aussi constaté des retombées, notamment lors de la soirée d’ouverture du 350e anniversaire.

«On a réussi à atteindre davantage les adolescents qui ne font pas partie de notre public cible habituellement, souligne Mme Milot. Ils ont partagé cette publication dans leur réseau et ils ont joint la communauté Facebook de la Ville.»

Jumeler d’autres outils
Selon les Villes, les publications commanditées sur Facebook s’amalgament bien avec leurs autres outils de communication.

«Jumelé à l’Info Sainte-Catherine, aux panneaux de rue et à la publicité dans les journaux, Facebook nous permet d’avoir une conversation constante avec nos citoyens», constate Mme Hudon.

«Nous pouvons répondre à des questions qui, autrement, ne nous seraient peut-être pas posées», ajoute de son côté Mme Lauzon.

La portée d’une publication commanditée, selon le montant investi
-10$: portée estimée de 860 à 2300 personnes atteintes.
-25$: portée estimée: 2900 à 7500 personnes atteintes.
-75$ : portée estimée: 8300 à 22 000 personnes atteintes.
-Facebook oblige les entreprises à investir au moins 1$ par jour, selon le nombre de jours de la campagne

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