Soutenez

Catastrophes: Un plan d’action adopté à Montréal

Ralph Goodale, Minister of Public Safety and Emergency Preparedness, speaks to media after a visit with officials at the fire hall in Emerson, Manitoba, Saturday, March 4, 2017. THE CANADIAN PRESS/John Woods Photo: John Woods/La Presse canadienne
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Un plan d’action pour mieux gérer les risques de catastrophes en Amérique a été adopté lors d’une conférence internationale à Montréal, des mesures que le représentant spécial des Nations unies n’a pas hésité à qualifier «d’historiques».

Au terme de la Cinquième plateforme régionale pour la réduction des risques de catastrophes dans les Amériques (PR17), jeudi, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Robert Glasser et le ministre de la Sécurité publique du Canada, Ralph Goodale, se sont réjouis de l’adoption de plusieurs mesures qui visent à mieux prévenir et gérer les désastres dans la région.

Ce plan d’action vise à mettre en oeuvre les engagements de la conférence internationale de Sendai au Japon, en 2015.

Ces objectifs comprenaient notamment l’investissement de plus de ressources pour mieux comprendre les risques de catastrophes, l’amélioration de la coordination lors des désastres et l’aménagement d’infrastructures résilientes afin de diminuer les pertes humaines et économiques.

MM. Glasser et Goodale ont insisté sur le fait qu’il s’agissait de mesures concrètes, qui aideront vraiment les pays de l’Amérique à mieux faire face aux catastrophes naturelles et humaines qui surviennent en Amérique.

Robert Glasser a souligné l’urgence de s’attaquer à ces problèmes, qui menacent tant les pays développés que ceux en voie de développement et qui engendrent chaque année des pertes de vies innombrables et des coûts économiques d’au moins 500 milliards $ US.

Il serait impossible d’éliminer toutes les catastrophes, mais les pays peuvent mieux s’y préparer, a souligné le ministre Goodale.

«Ce que le cadre d’action de Sendai nous permet, c’est de nous donner un meilleur consensus global sur la façon de partager nos connaissances et nos meilleures pratiques, la façon d’améliorer notre science et nos technologies, puis sur la façon de mieux se coordonner entre nous», a-t-il indiqué.

Le représentant onusien a d’ailleurs indiqué que la mise en place de ce plan d’action par les pays sera surveillée de près.

«Ce qui est vraiment remarquable de cette entente, c’est que les pays ont accepté d’être tenus responsables sur le plan global pour mettre en place ces changements», a affirmé M. Glasser.

La conférence de Montréal sur la région de l’Amérique met la table pour la plateforme mondiale, qui aura lieu à Cancun, au Mexique, en mai prochain.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.