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Northern Pass: tous gagnants-gagnants, dit Sununu

Lia Lévesque, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — De passage à Montréal lundi pour rencontrer le premier ministre du Québec Philippe Couillard, le gouverneur du New Hampshire, Chris Sununu, a promis qu’il se ferait «le plus grand promoteur que je puisse être» de la ligne électrique Northern Pass.

Northern Pass est une interconnexion qui doit relier les réseaux électriques du Québec et du New Hampshire et qui a été contestée du côté américain, particulièrement dans le secteur des White Mountains.

Finalement, les fils seront enfouis du côté américain pour apaiser la grogne. Et Hydro-Québec a assuré, encore lundi, que ce n’est pas elle qui paiera pour l’enfouissement de ces fils du côté américain.

Le gouverneur républicain a abordé le sujet, lundi, alors qu’il prenait la parole devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) et lors de son entretien avec le premier ministre Couillard.

Il a décrit Northern Pass comme un projet «gagnant-gagnant» tant pour le Québec que pour les États-Unis. Il a même soutenu que si ce n’était que de lui, le projet verrait le jour «dès demain» et n’attendrait pas à 2019.

Bien qu’il soit républicain, il a vanté les mérites des énergies propres comme l’hydroélectricité et a dit vouloir disposer d’un portefeuille énergétique varié pour répondre aux besoins.

À ses côtés, le premier ministre Couillard a qualifié de «très bonne nouvelle pour le Québec» un appui aussi fort du gouverneur Sununu.

ALÉNA

Pour ce qui est de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), le gouverneur Sununu a aussi dit souhaiter qu’il ne soit pas relégué aux oubliettes, mais simplement modernisé, notamment pour tenir compte d’industries comme celle du numérique, qui n’existaient pas à l’époque où l’accord initial a été conclu.

Le premier ministre Couillard, de son côté, a soutenu qu’il ne fallait pas convaincre les Américains du bien-fondé de cet accord commercial en leur disant à quel point son interruption ferait mal aux Canadiens, mais bien en leur faisant comprendre à quel point cela ferait mal aux Américains aussi.

«Les premiers perdants de la fermeture des marchés, à mon avis, seraient les travailleurs américains; c’est clair. Le commerce entre le Canada, le Québec et les États-Unis a une importance vitale, non seulement pour notre économie, mais pour leur économie également», a plaidé le premier ministre.

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