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Le nombre d'IPS doit passer à 2000 d'ici 2024-2025

MONTRÉAL — Le gouvernement du Québec veut que la cohorte d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) augmente progressivement afin que la province en compte 2000 d’ici 2024-2025.

Pour atteindre cet objectif, il a préparé un plan de match qui a été rendu public par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette et par sa collègue responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, dimanche.

Ces politiciens ont indiqué que 100 personnes s’étaient inscrites à la formation pour devenir IPS en 2016-2017.

Ils ont ensuite précisé que le nombre d’inscriptions va croître petit à petit pour passer à 270 dès 2021-2022.

Puis, ce nombre sera maintenu pour chaque année scolaire et ce, jusqu’en 2024-2025.

M. Barrette et Mme David ont également mentionné que tout sera mis en oeuvre pour que l’ensemble des infirmières praticiennes spécialisées nouvellement formées aient accès à un stage ainsi qu’à un poste au terme de leur cheminement scolaire.

La vice-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Nancy Bédard, juge que ce qui a été annoncé par le gouvernement québécois est tout à fait louable.

Par contre, elle soutient que Gaétan Barrette devra durcir le ton avec de nombreux médecins qui se montrent bien peu réceptifs à l’idée de laisser les IPS jouer entièrement leur rôle.

«Elles sont vraiment dans l’impossibilité souvent d’exercer pleinement leur profession. Alors, quand elles sortent de l’école et qu’elles arrivent dans une pratique où elles ont l’impression de faire à peu près le même travail qu’avant, ce n’est pas très, très intéressant», résume Mme Bédard.

L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a également exprimé sa satisfaction. Selon lui, cette mesure est «un pas dans la bonne direction».

«Ces nouvelles IPS, qui entreront en fonction graduellement au cours des prochaines années, viendront appuyer les acteurs de la santé déjà en place en travaillant en étroite collaboration avec ces derniers. Nous serons donc en mesure d’augmenter notre capacité de réponse aux besoins des patients», a déclaré, par voie de communiqué, la présidente de l’OIIQ, Lucie Tremblay.

À l’heure actuelle, huit universités québécoises offrent le programme de formation destiné aux futures infirmières praticiennes spécialisées.

Ces travailleuses de la santé peuvent non seulement faire les gestes traditionnellement réservés aux infirmières, mais aussi quelques actes médicaux.

Elles sont entre autres autorisées à prescrire des examens comme des formules sanguines et certains médicaments tels que des anticoagulants.

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