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Blaney: «C’est pas fini tant que c’est pas fini»

Candidate Steven Blaney smiles during a federal Conservative Party leadership debate in Vancouver, B.C., on Sunday February 19, 2017. THE CANADIAN PRESS/Darryl Dyck Photo: THE CANADIAN PRESS

OTTAWA — Steven Blaney est peut-être un peu confus quand vient le temps de puiser dans son répertoire de citations sportives, mais il demeure manifestement concentré sur son but: se rendre jusqu’au bout de sa course à la direction.

Lorsqu’on a fait remarquer mercredi matin au député et ancien ministre conservateur qu’il était à la traîne dans les sondages et qu’il jouissait de deux maigres appuis au sein du caucus de son parti, il a voulu communiquer qu’il n’avait pas l’intention de jeter l’éponge.

«Vous savez, pour paraphraser le célèbre joueur de baseball Babe Ruth, c’est pas fini tant que c’est pas fini», a-t-il lâché devant les journalistes en marge d’un point de presse qu’il avait convoqué pour parler d’un projet de loi d’initiative parlementaire sur la conduite avec facultés affaiblies.

Babe Ruth?

La paternité de cette citation sportive est plutôt généralement attribuée à Yogi Berra, l’ont aussitôt interrompu des journalistes.

«Ah ben, on peut prendre Yogi Berra! Il y a une autre expression, mais on me dit qu’elle n’est pas ‘politically correct’, alors je vais m’en tenir à Yogi Berra, ou Babe Ruth», a répliqué en riant le député de Bellechasse—Les Etchemins—Lévis.

Sans préciser à quelle expression politiquement incorrecte il faisait référence, M. Blaney a poursuivi en plaidant que sa campagne cartonnait parce que «les gens répondent avec beaucoup d’enthousiasme» aux mesures qu’il a mises de l’avant.

Il a notamment cité comme exemple de propositions «le démantèlement des réserves (autochtones), l’implantation d’une base navale pour assurer notre souveraineté dans l’Arctique canadien», la préservation de «notre identité canadienne», la protection contre «les extrémistes».

«Les enjeux que je mets de l’avant (…) sont repris par les autres candidats, donc c’est un signe que mon message porte et que ma pertinence est là dans cette course», a soutenu l’un des deux Québécois qui se disputent l’ancien poste de Stephen Harper à la barre du parti.

Depuis le début de la campagne à la chefferie conservatrice, M. Blaney est à couteaux tirés avec son seul rival québécois, Maxime Bernier, qui pourfend le système de gestion de l’offre et prône son abolition. Le député Blaney, lui, défend bec et ongles son maintien.

L’élection du prochain chef du Parti conservateur aura lieu le 27 mai prochain à Toronto.

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