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Hépatite C: pas de test nécessaire pour la majorité

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Sheryl Ubelacker, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — Le Canadien moyen n’a pas besoin de subir des tests pour dépister l’hépatite C — un virus présent dans le sang qui peut éventuellement causer une cirrhose ou un cancer du foie.

Ce sont les conclusions d’un groupe de travail qui élabore les directives de pratiques pour les fournisseurs de soins de première ligne.

Dans son document publié lundi, le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP) dissuade les professionnels de la santé à dépister le virus chez les adultes qui ne sont pas à risque élevé.

Parmi les individus à risque élevé figurent ceux qui ont déjà consommé des drogues injectables, ceux qui sont nés, qui ont voyagé ou qui ont habité dans des pays où l’hépatite C est endémique, ou ceux qui ont été exposés à d’autres risques, dont des pratiques sexuelles dangereuses ou le tatouage.

Les patients qui ont reçu des transfusions de sang ou qui ont subi une greffe d’organes avant 1992 — alors que le virus n’était pas dépisté dans les dons de sang — sont aussi à risque.

Le docteur Roland Grad, qui dirige le groupe de travail, a expliqué que les revues de la littérature n’avaient trouvé aucun avantage à tester la population en général pour ce virus.

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