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Le Québec connaît une hausse des croisiéristes

LONDON, ENGLAND - MAY 05: Large cruise ship Viking Sea moors in Greenwich on May 5, 2016 in London, England. The ship will be the first to be christening in London in a decade and is the largest ocean ship to be named at Greenwich. The vessel can carry 930 passengers and is over 18,000 feet long. (Photo by Chris Ratcliffe/Getty Images) Photo: Getty Images
Pierre Saint-Arnaud, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La croisière s’amuse de plus en plus au Québec.

Selon une étude réalisée pour l’industrie des croisières par la firme américaine Business Research & Economic Advisors, les arrivées de passagers dans l’ensemble des ports de la province ont crû de 9,5 % entre 2012 et 2016, passant d’environ 230 400 à quelque 252 300 passagers et ceux-ci dépensent plus qu’il y a quatre ans.

C’est toujours le port de Québec qui reçoit le plus de croisiéristes, soit 43 % d’entre eux, mais le nombre total d’arrivées de passagers a tout de même chuté de 7 % dans la Vieille Capitale entre 2012 et 2016.

À Montréal, au contraire, cette circulation a augmenté de 42 % durant la même période et l’ensemble des autres ports ont connu une augmentation de 15 %.

Les autres ports qui reçoivent des navires de croisière sont ceux de Saguenay, Trois-Rivières, Baie-Comeau, Sept-Îles, Gaspé, Havre-Saint-Pierre et les Îles-de-la-Madeleine.

L’enquête américaine rapporte, pour 2016, un total de 335 arrêts de navires de croisière dans les ports du Québec.

Ces passages laissent des sommes considérables dans leur sillon, soit des dépenses touristiques annuelles de près de 222 millions $.

Fait à noter, ce ne sont pas les passagers qui comptent pour la majorité de ces dépenses, mais bien les entreprises de croisière avec leurs achats de nourriture et de boisson, de matériel d’hôtellerie et de carburant notamment, pour une portion de 58 %. Les passagers, eux, avec des dépenses de 91 millions $, représentent 41 % du total, le reste provenant des membres d’équipage.

Les passagers ont ainsi dépensé en moyenne 300 $ au Québec, et ce, principalement lors des escales et des séjours préembarquement ainsi que pour des nuitées additionnelles passées au Québec avant ou après la croisière. En 2012, ce chiffre était d’un peu plus de 235 $.

Bien qu’il s’agisse d’une activité saisonnière qui s’étend du mois de mai au mois d’octobre, l’étude calcule qu’elle génère, sur une base annuelle, quelque 2300 emplois à temps plein et à temps partiel et environ 77 millions $ en salaires.

Parmi les données que l’on retrouve dans l’étude, on remarque qu’un peu plus du tiers des croisiéristes ont participé à au moins un forfait d’excursion durant leur visite à terre et l’accueil des résidants est l’aspect qui suscite la plus grande satisfaction auprès des croisiéristes, avec une note de 9,4 sur 10.

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