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Freeland entend être ferme face aux États-Unis

Foreign Affairs Minister Chrystia Freeland is shooting back at Donald Trump's anti-Canadian trade rhetoric saying she will be "tough and strong" in fighting for Canada's economic interests with the U.S. Freeland responds to a question during question period in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa on Thursday, April 13, 2017. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick Photo: THE CANADIAN PRESS

OTTAWA — La ministre des Affaires étrangères réplique à la rhétorique «anti-commerce canadien» récemment employée par le président Donald Trump, disant qu’elle se battra «farouchement» pour les intérêts économiques du Canada face aux États-Unis.

Chrystia Freeland se dit persuadée qu’une nouvelle entente sur le bois d’oeuvre, avantageuse pour les deux pays, peut être conclue.

La ministre dit avoir eu des discussions récemment avec le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross. Des progrès ont été faits, mais rien ne laisse croire pour le moment qu’un accord est sur le point d’être conclu, a-t-elle précisé.

Donald Trump a critiqué les politiques canadiennes en matière de bois d’oeuvre et de produits laitiers, affirmant qu’elles nuisent aux producteurs américains.

Wilbur Ross estime que les produits laitiers et le bois d’oeuvre sont des irritants, car ils ne sont pas bien encadrés par l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), que le président Trump entend renégocier.

Le premier ministre Justin Trudeau s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump, mardi. Au cours de l’appel, M. Trudeau dit avoir réfuté des allégations qu’il juge «sans fondement» au sujet du bois d’oeuvre et a qualifié d’injuste l’imposition de droits compensatoires par les États-Unis.

«C’est bien de traiter les autres avec respect», a déclaré la ministre fédérale en entrevue depuis Berlin, où elle participe à une rencontre du G20.

«Cela dit, je veux assurer à tous les Canadiens que je suis absolument ferme et dure», a-t-elle ajouté.

Les États-Unis dépendent du bois d’oeuvre canadien, puisque l’industrie américaine ne peut répondre à la demande locale, avance Mme Freeland.

«Les prix du bois d’oeuvre sont élevés en ce moment et la vérité, c’est que les États-Unis ont besoin de notre ressource, a-t-elle dit. Les Américains qui veulent acheter une maison ont besoin du bois d’oeuvre canadien pour le faire.»

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