Soutenez

Jour de vote en Colombie-Britannique

JONATHAN HAYWARD / La Presse Canadienne Photo: Jonathan Hayward / La Presse Canadienne

VANCOUVER — Les électeurs de la Colombie-Britannique se rendent aux urnes mardi après une campagne de 28 jours qui a porté principalement sur l’emploi, l’économie et le financement des partis politiques.

À la dissolution des travaux de l’Assemblée législative, les libéraux détenaient 47 sièges et le Nouveau Parti démocratique (NPD) 35; on comptait trois indépendants, dont le chef du Parti vert, Andrew Weaver, premier élu de cette formation. Les bureaux de scrutin ferment à 20 h, heure locale (23 h, HAE).

À l’issue de ce scrutin qui s’annonce très serré entre libéraux et néo-démocrates, selon les sondages, le Parti vert pourrait détenir l’équilibre du pouvoir. La Colombie-Britannique n’a connu que trois gouvernements minoritaires dans son histoire, et le plus récent remonte à 1952.

La semaine dernière, le chef du NPD a lancé un appel aux partisans des verts pour bloquer les libéraux, en plaidant que les deux formations partagent sensiblement les mêmes valeurs sur des enjeux comme la réforme électorale, les changements climatiques et l’opposition à l’accroissement de la capacité de l’oléoduc Trans Mountain.

À la veille du scrutin, le chef du Parti vert, Andrew Weaver, a refusé d’indiquer à quel parti il accorderait son appui dans l’éventualité où ni les libéraux ni les néo-démocrates n’obtiendraient la majorité des sièges.

Le Parti libéral de Colombie-Britannique, qui n’est pas lié aux libéraux fédéraux, est au pouvoir depuis 16 ans dans cette province, et il tente de miser sur la stabilité et la croissance économique — après cinq déficits zéro consécutifs. Les libéraux promettent notamment un gel de l’impôt sur le revenu des particuliers, une baisse d’impôt pour les petites entreprises et quatre autres budgets équilibrés.

Les néo-démocrates ont tenté de mettre le leadership de la première ministre, Christy Clark, au coeur de cette campagne. Le chef, John Horgan, a accusé Mme Clark d’être «déconnectée» des préoccupations des citoyens ordinaires sur des enjeux comme le coût du logement ou le financement inadéquat en éducation.

Le chef des verts a quant à lui promis de faire de la «politique autrement», notamment en adoptant la représentation proportionnelle. M. Weaver a répété que son parti est le seul à offrir une autre voie en matière de changements climatiques et de nouvelle économie fondée sur les technologies. Andrew Weaver a été colauréat en 2007 du prix Nobel de la paix, notamment avec Al Gore, pour son engagement au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Les lois en Colombie-Britannique ne fixent aucun plafond pour les contributions des entreprises ou des syndicats à des partis politiques, et cette question a fait l’objet d’attaques en règle des néo-démocrates pendant la campagne. Les libéraux sont accusés de s’être traîné les pieds en chambre lorsqu’est venu le temps d’interdire ce financement politique. Les verts refusent déjà les contributions politiques des syndicats et des entreprises.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.