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Barack Obama sera en visite à Montréal le 6 juin

Luca Bruno / The Associated Press Photo: Luca Bruno
Stéphanie Marin et Pierre Saint-Arnaud, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’ex-président des États-Unis, Barack Obama, sera en visite à Montréal le 6 juin prochain et devrait y prononcer sa première allocution en sol canadien depuis qu’il a quitté la Maison-Blanche.

C’est la Chambre de commerce du Montréal métropolitain qui vient de réussir ce coup fumant pour souligner le 375e anniversaire de la métropole.

Barack Obama, 44e président des États-Unis, prononcera un discours devant des milliers de personnes, dont des membres de la Chambre de commerce. Une période de questions suivra, mais pas pour celles du public.

Le président de la Chambre, Michel Leblanc, s’est dit heureux, et même fier, d’accueillir «un invité aussi prestigieux» qui viendra entretenir la communauté d’affaires à un moment où, selon ses dires, «le monde est en quête de plus de certitude et de stabilité, dans le contexte de la mondialisation, qui nous force à repenser nos modèles économiques et démocratiques actuels».

M. Obama est invité dans le cadre des conférences «leaders internationaux» de la Chambre, pour parler de ce qu’il a accompli, mais aussi de sa vision de l’avenir.

Le choix s’imposait, dit M. Leblanc, car il fait partie de ceux qui ont «transformé le monde».

«Le leader international qui peut nous aider à comprendre ce qui se passe et qui est le plus en demande, c’est le 44e président des États-Unis», a-t-il dit en entrevue.

Et cela, pour l’ensemble de son oeuvre, juge-t-il, lorsqu’interrogé à savoir ce qui a motivé ce choix: parce que c’est un leader en matière d’environnement, parce qu’il a tenté des solutions diplomatiques pour régler des conflits difficiles dans le monde, parce qu’il a favorisé les négociations de libre-échange, parce qu’il a remis l’Amérique sur les rails en 2009, et parce que c’est le premier président noir, a-t-il résumé.

«Il y a tellement d’angles où c’est un président de transformation.»

M. Leblanc assure que la Chambre a réussi à mettre la main sur une salle assez grande pour accommoder la forte demande de billets qu’il anticipe. Des milliers de personnes pourront y assister, soutient-il, même plus que lors de la venue d’Hillary Clinton, alors qu’il y avait 4200 places disponibles.

Le lieu et le coût des billets seront annoncés jeudi midi.

Mais M. Leblanc a précisé qu’il y aura des catégories de billets, dont certains à 50 $, pour que l’événement reste «abordable et accessible».

Il ajoute qu’il s’agira du premier événement au Canada de l’ancien président, à moins qu’il n’accepte un autre engagement d’ici le 6 juin.

La Chambre de commerce notait dans son communiqué que M. Obama a aidé «à revitaliser l’industrie automobile américaine, à réformer le système de santé pour offrir une couverture à 20 millions de plus d’Américains et à engager fermement le pays sur la voie de l’énergie propre», autant de politiques qui sont en fort contraste avec celles de son successeur.

La Chambre n’a pas envoyé d’invitation au président actuel Donald Trump. Cela ne fonctionne pas de cette façon pour les politiciens en exercice, qui viennent à la demande du gouvernement canadien, a expliqué M. Leblanc. Il dit qu’il serait heureux d’accueillir n’importe quel chef d’État.

La Chambre n’en est pas à son premier coup d’éclat: elle a notamment reçu le président français Nicolas Sarkozy, la secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton, le premier ministre français Manuel Valls, le président américain Bill Clinton, l’ex-maire de New York Rudolph Giuliani, le président russe Mikhaïl Gorbatchev, le sénateur américain Arnold Schwarzenegger, le premier ministre britannique Tony Blair et le président américain George W. Bush.

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