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Peine de détention pour attouchements lors d’une fête arrosée

Le palais de justice de Québec. Photo: Archives TC Media

Une fête bien arrosée chez des amis a dégénéré en des gestes déplacés commis sur une jeune fille mineure. En plus d’avoir trahi la confiance du couple chez qui il était en visite, Jimmy Beauregard a compromis le développement de l’enfant sur qui il s’est livré à des attouchements sexuels

Celui a ainsi été condamné mercredi à Québec à une peine de 90 jours de prison discontinus à être purgés les fins de semaine. Elle est assortie de 100 heures de travaux communautaires, d’un prélèvement d’ADN et d’une inscription au Registre national des délinquants sexuels pour 10 ans.

La juge Marie-Claude Gilbert a entériné cette suggestion commune présentée par la défense et la couronne.

«Ce geste demeure invasif même s’il a été unique et rapidement interrompu. Il s’est produit dans la chambre de la jeune fille, là où elle devrait être en sécurité.» –La juge Marie-Claude Gilbert

Bien que l’accusé cumule certains antécédents judiciaires, la magistrate a tenu compte du fait qu’il n’en possédait aucun en semblable matière. Elle a considéré également qu’il s’agissait d’un geste isolé bien que mal avisé et, surtout, que le plaidoyer de culpabilité a évité à la jeune victime de témoigner.

«Néanmoins, ce geste demeure invasif même s’il a été unique et rapidement interrompu. Il s’est produit dans la chambre de la jeune fille, là où elle devrait être en sécurité. Vous devez savoir que vos actes peuvent avoir des impacts sur le développement de la victime. C’est la raison pour laquelle les crimes à caractère sexuel commis sur des mineurs doivent être punis sévèrement. La dissuasion prime», a expliqué la juge Gilbert.

Les délits reprochés à Beauregard se sont produits chez un couple d’amis à Lévis, au printemps 2011. Au cours d’une soirée bien arrosée, le prévenu s’est éclipsé un moment pour rejoindre la jeune victime de 14 ans qui venait d’aller se coucher. Celle-ci a senti que quelqu’un venait la rejoindre dans son lit, puis qu’on baissait le pantalon de son pyjama avant qu’une main baladeuse ne caresse ses parties génitales.

Pas encore endormie, la victime a reconnu le prévenu et l’a dénoncé sur le champ. Aujourd’hui âgée de 19 ans, elle était présente dans la salle pour connaître le dénouement des procédures.

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