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Un homme accusé pour des menaces contre Justin Trudeau

Canadian Prime Minister Justin Trudeau arrives for a welcome ceremony for the G7 summit in the Ancient Theatre of Taormina (3rd century BC) in the Sicilian citadel of Taormina, Italy, Friday, May 26, 2017. On Friday and Saturday, for the first time all seven are around the same table, including also newcomers Emmanuel Macron of France, Theresa May of Britain and the Italian host, Paolo Gentiloni , forging a new dynamic after a year of global political turmoil amid a rise in nationalism. (AP Photo/Gregorio Borgia) Photo: The Associated Press
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

SASKATOON — Un homme de la Saskatchewan fait face à des accusations après que des menaces eurent été proférées sur le web contre le premier ministre Justin Trudeau.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) affirme que ses agents du Nouveau-Brunswick ont alerté la Section de la sécurité nationale, en mars, au sujet de présumées menaces sur les réseaux sociaux.

Il n’y a toutefois pas eu de contact direct entre le suspect et M. Trudeau, a-t-on précisé.

Le dossier avait été relayé aux autorités de la Saskatchewan et une enquête a ensuite été mise en branle.

Mercredi, Derek Hurrell, âgé de 34 ans et originaire du village de Borden, a été arrêté sous accusation d’avoir proféré des menaces.

La police rapporte que plusieurs appareils électroniques ont été saisis lors d’une perquisition dans une résidence de Borden, localité située à environ 55 kilomètres au nord-ouest de Saskatoon.

Plus tôt cette semaine, une femme du sud de l’Alberta a été accusée d’avoir menacé en ligne la femme du premier ministre, Sophie Grégoire.

Plus tôt cette année, un autre homme de la Saskatchewan avait été reconnu coupable d’avoir proféré des menaces contre M. Trudeau après avoir soutenu dans plusieurs publications Facebook riches en jurons que le premier ministre devrait selon lui être tué par balle.

Christopher Hayes s’est vu imposer une amende de 500 $ en février. Il a aussi écopé d’une probation de neuf mois, période durant laquelle on lui a interdit de participer à tout événement en présence du premier ministre. Il lui a également été interdit de posséder des armes à feu pour les trois prochaines années.

«Ceci est la deuxième accusation de cette nature déposée dans les 10 derniers mois, a relevé le surintendant de la GRC Rob Cameron, vendredi, dans un communiqué. Les deux cas impliquaient l’utilisation des réseaux socaiux. Il est important que le public sache que des accusations criminelles peuvent être portées si des éléments de preuve sont obtenus pour les soutenir.»

«Nous ne prenons pas ces enquêtes à la légère, peu importe qui est la victime», a-t-il ajouté.

Derek Hurrell a comparu devant une cour provinciale de Saskatoon jeudi. Il devra revenir devant le tribunal jeudi prochain.

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