Soutenez

Nouvelle-Écosse: McNeil promet la ligne dure avec les syndicats

Andrew Vaughan / La Presse Canadienne Photo: Andrew Vaughan
Keith Doucette et Aly Thomson, La Presse canadienne

HALIFAX — Après avoir obtenu tard la veille un deuxième mandat majoritaire consécutif pour la première fois en près de 30 ans en Nouvelle-Écosse, le premier ministre libéral Stephen McNeil a affirmé mercredi qu’il continuerait d’adopter la ligne dure à l’endroit des syndicats du secteur public dans la province.

Le premier mandat de M. McNeil a été marqué par des conflits de travail, alors que le gouvernement libéral a tenté de couper dans les coûts de la main-d’oeuvre chez les enseignants et les fonctionnaires.

Plusieurs contrats de travail n’ont pas encore été conclus, et M. McNeil s’est fait demander mercredi comment il prévoit s’attaquer à de nouvelles ententes en santé et dans d’autres secteurs représentés par le Syndicat de la fonction publique et des employés généraux de la Nouvelle-Écosse.

Le premier ministre a déclaré que la province continuerait de «vivre selon ses moyens».

M. McNeil n’a pas voulu dire à quel moment l’Assemblée législative serait rappelée pour adopter le budget présenté trois jours avant le 30 avril, date du déclenchement des élections. Il a indiqué qu’il avait d’autres priorités dans l’immédiat, soit établir une équipe de transition et désigner un nouveau cabinet.

Le chef progressiste-conservateur Jamie Baillie, qui a raté sa deuxième occasion de former le gouvernement, a affirmé mercredi qu’il demeurerait chef pour la prochaine séance législative, et «évaluerait où en sont les choses par la suite».

Après avoir obtenu 17 sièges au scrutin la veille, M. Baillie a dit avoir hâte de reprendre les travaux pour en venir au budget libéral. Il a déjà dit que le budget devrait inclure davantage d’argent pour les soins de santé généraux et les soins en santé mentale.

M. McNeil a affirmé avoir l’intention d’adopter le même budget avec de possibles ajouts reliés à la santé, un enjeu largement perçu comme ayant contribué à la perte de sept sièges par les libéraux, mardi.

«Nous allons évaluer cela. Il ne fait pas de doute que nous avons entendu parler des soins de santé. Nous estimons que nous avions des éléments dans notre budget qui auraient répondu à certains des enjeux qui nous ont été soulevés, mais nous avons aussi entendu certains autres enjeux (sur lesquels nous pourrions agir)», a-t-il affirmé.

Les libéraux ont obtenu 27 sièges, mais ont perdu trois circonscriptions au Cap-Breton — le ministre sortant de l’Énergie, Michel Samson, ayant notamment subi un revers par une mince marge de 20 voix.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.