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Une grand-messe syndicale à Montréal dès lundi

Jacques Létourneau, président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) Photo: Josie Desmarais/Métro

Montréal sera le théâtre du 65e congrès de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) à compter de lundi.

Cet événement qui se poursuivra jusqu’à vendredi et qui se déroulera sous le thème «Voir loin, viser juste» réunira environ 1600 délégués officiels.

Selon le programme proposé par la CSN, l’un des moments forts de la semaine promet d’être le dévoilement d’un manifeste renfermant une série de grandes orientations visant à extirper le Québec de sa situation d’«austérité permanente».

Le contenu de ce document-phare s’inspire de récentes consultations ayant été menées au sein des divers syndicats affiliés à cette centrale.

Divers enjeux y sont abordés dont le salaire minimum ainsi que les compressions touchant les programmes sociaux et les services publics.

Selon le président de la Confédération des syndicats nationaux, Jacques Létourneau, pour son organisation, la présentation du manifeste servira de prétexte pour dresser un bilan de l’actuel gouvernement provincial.

«On ne se gênera pas pour traiter des effets de l’austérité sur l’économie du Québec. […] En passant, contrôler les dépenses, ce n’est pas une mauvaise chose mais, en même temps, si c’est synonyme de réduction de services notamment dans les écoles, les hôpitaux puis auprès des plus démunis, là, c’est une autre paire de manches», s’est-il exclamé.

Évidemment, les délégués de la CSN ne se contenteront pas de se pencher sur la performance de l’équipe du premier ministre Philippe Couillard durant la semaine à venir.

Ils auront également l’occasion de se joindre à toute une panoplie d’ateliers portant sur des thèmes aussi variés que la lutte aux changements climatiques, le futur du secteur manufacturier, l’influence des médias sociaux et l’avenir de l’actuel mode de scrutin.

En outre, à la fin du congrès, un nouveau comité exécutif sera élu pour un mandat de trois ans.

M. Létourneau, qui est à la tête de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2012, espère pouvoir demeurer en selle.

Dimanche en fin d’après-midi, personne n’avait encore manifesté le désir de se présenter contre lui.

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