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Grand Prix: le SPVM fait état de 21 arrestations

Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL — Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a arrêté 21 personnes dans le cadre de son intervention sur le Grand Prix de Montréal, qui s’est étalée sur deux semaines.

Les arrestations ne sont pas toutes spécifiquement liées au Grand Prix de Formule 1 de la fin de semaine dernière, mais elles ont été effectuées pendant la période de l’événement dans la métropole, a expliqué mercredi le commandant à la Division des crimes majeurs et économiques au SPVM, Michel Bourque.

La semaine dernière, avant même le début du Grand Prix, le corps policier disait déjà avoir arrêté 14 personnes qui auraient tenté de solliciter les services sexuels de mineurs.

Parmi les 21 arrestations au total, 17 sont liées à la sollicitation de services sexuels chez les mineurs, alors que les autres concernent la traite de personne ou le proxénétisme.

La police dit avoir aussi visité des bars de danseurs et de danseuses, où 86 personnes ont été interpellées, sans qu’elles soient arrêtées puisqu’aucun mineur n’a été retrouvé.

L’année dernière, la police rapportait seulement dix arrestations pendant la période du Grand Prix.

«Il y a une hausse remarquée. Je calcule que nos opérations ont été beaucoup plus concluantes, nos techniques ont probablement été plus pertinentes», a soutenu le commandant Bourque.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) est aussi intervenue pour faire de la sensibilisation auprès des nombreux voyageurs qui convergeaient vers Montréal pour la fin de semaine.

Les services des douanes et de la protection frontalière des États-Unis ont ainsi contrôlé 3500 véhicules, cinq trains, 12 autobus et 65 avions privés. Deux jeunes filles, qui étaient accompagnées d’un homme, se sont d’ailleurs vu refuser l’entrée parce que les agents les soupçonnaient de vouloir aller travailler dans l’industrie du sexe.

La caporale de la GRC Camille Habel a aussi indiqué que la police fédérale avait pris en charge quatre «dossiers potentiels» liés à la traite de la personne au terme de l’intervention du Grand Prix.

«Nos mandats d’enquête étant différents, nous, il n’y a pas eu d’arrestation ou d’accusation pour la traite de la personne, parce que vraiment, ce sont des enquêtes de longue haleine, on ne peut pas en une semaine régler un cas de traite de la personne», a-t-elle précisé en entrevue téléphonique.

Le Grand Prix de Formule 1 de Montréal s’est déroulé du 9 au 11 juin, mais l’opération du SPVM s’étalait sur deux semaines.

Le SPVM avait mené une autre intervention en avril pour cibler les clients et elle avait arrêté 15 personnes, a affirmé le commandant Bourque.

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