Soutenez

Atlantique: l’agrile du frêne menace

La Commission scolaire de Montréal devra abattre plusieurs frênes sur les terrains de ses établissements pour se conformer au Règlement municipal relatif à la lutte contre l'agrile du frêne. Photo: Archives TC Media

HALIFAX — Les experts en foresterie de la région de l’Atlantique se préparent à l’invasion d’un insecte coléoptère ravageur, l’agrile du frêne, qui a jusqu’ici détruit des millions d’arbres dans d’autres régions du Canada.

L’agrile du frêne a fait son entrée au Canada et aux États-Unis en 2002, en provenance d’Asie.

Le responsable de la forêt urbaine de la ville de Truro en Nouvelle-Écosse, Andrew Williams, signale que l’insecte se loge sous l’écorce des frênes pour se nourrir, empêchant ainsi la circulation normale dans l’arbre de l’eau et des nutriments. Lorsque le frêne est infesté, sa mort survient en trois ans, au plus tard.

Puisque l’agrile du frêne n’a pas de prédateur connu, il se répand au point où le frêne pourrait un jour disparaître du territoire nord-américain.

Sur le seul territoire de la ville de Montréal, plusieurs milliers de frênes infestés par l’insecte doivent être abattus cette année.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.