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Oléoducs: Ottawa défend son bilan

Mia Rabson, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — Le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jim Carr, a défendu mardi la capacité de son gouvernement à faire progresser des projets majeurs d’exploitation de matières premières, disant qu’Ottawa a approuvé plusieurs propositions et qu’il revient aux entreprises de démarrer les travaux.

M. Carr a pris la parole à la conclusion d’une rencontre fédérale-provinciale sur l’énergie au Nouveau-Brunswick, au cours de laquelle le projet Énergie Est de TransCanada a été un sujet de discussion non officiel.

Il s’est passé presque une année depuis l’effondrement de la première série d’audiences de l’Office national de l’Énergie (ONÉ) sur Énergie Est après que des manifestants eurent perturbé une première audience à Montréal et accusé les commissaires d’un parti pris envers les entreprises pétrolières.

M. Carr a soutenu mardi que le gouvernement avait donné des assises plus solides au processus d’évaluations, bien que de nouvelles audiences n’aient pas encore été annoncées. Le ministre a fait valoir que les ressources nécessaires ont été accordées à l’ONÉ, que les nouveaux commissaires ont été désignés et qu’il faudra attendre leurs recommandations.

M. Carr a dit ne pas croire que l’équilibre recherché par le gouvernement entre les activités pétrolières et gazières, la protection de l’environnement et les consultations des Autochtones fait en sorte de stopper les projets.

Le ministre a énuméré cinq projets approuvés ou appuyés par le gouvernement libéral depuis leur prise du pouvoir, incluant le pipeline et terminal de gaz naturel liquéfié Pacific Northwest en Colombie-Britannique, l’expansion de l’oléoduc TransMountain de Kinder Morgan entre l’Alberta et la Colombie-Britannique, le remplacement de la ligne 3 d’Enbridge, l’expansion du système Nova Gas de TransCanada en Alberta et le projet d’oléoduc Keystone en attente d’une approbation aux États-Unis.

M. Carr a affirmé que le gouvernement fédéral estime que tous ces projets sont «bons pour le Canada». Néanmoins, au moins trois de ces projets se sont écroulés ou font face à des obstacles majeurs.

«Nous estimons que nous avons pris ces décisions dans l’équilibre des intérêts du Canada. (…) Il revient désormais aux promoteurs de déterminer les échéanciers de construction et éventuellement ce qui coulera dans ces infrastructures», a déclaré le ministre.

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