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Loi de Vanessa: un ex-député interpelle Philpott

Conservative MP Terence Young speaks during a press conference as Frank Clegg, right, of Canadians For Safe Technology looks on, in Ottawa on Monday, January 19, 2015. Young is calling for Health Minister Jane Philpott to intervene in her department's handling of a law that bears his daughter's name. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick Photo: THE CANADIAN PRESS
Kristy Kirkup, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — L’ancien député conservateur Terence Young demande à la ministre de la Santé Jane Philpott d’examiner personnellement la façon dont son ministère applique une loi portant le nom de sa fille, une demande appuyée par les deux partis de l’opposition.

M. Young explique qu’une loi robuste visant à protéger les Canadiens contre les lois dangereuses — baptisée Loi de Vanessa — n’a rencontré aucune opposition aux Communes et au Sénat, mais il croit maintenant que Santé Canada tente discrètement de diluer ses pouvoirs.

Il donne en exemple des documents de consultation préparés par le ministère cet été et affirme que des éléments clés de la loi — incluant l’obligation par les établissements de soins de santé de rapporter les effets secondaires des médicaments — sont mis de côté.

Mme Philpott ne peut permettre que cela se produise, estime-t-il.

Pour M. Young, qui a perdu son siège en 2015, il s’agit d’un enjeu personnel: il a passé des années à militer pour une amélioration des lois sur la sécurité des médicaments après le décès de sa fille de 15 ans, survenu après qu’elle eut consommé un médicament visant à traiter une forme mineure de trouble alimentaire.

Il estime qu’il a été naïf, lorsque le projet de loi a été adopté en novembre 2014, de croire qu’il en était arrivé à la fin du combat.

Le porte-parole conservateur en matière de santé Colin Carrie croit que l’inquiétude manifestée par son ancien collègue est légitime et que la ministre doit examiner attentivement ce qui se passe dans son ministère. Son homologue du NPD, Don Davies, craint lui aussi que le gouvernement tente d’atténuer la portée de la loi.

David Lee, de Santé Canada, indique que le ministère effectue des consultations sur la réglementation liée à la Loi de Vanessa et a l’intention de se conformer aux intentions du Parlement et de mettre l’accent sur la sécurité des patients.

Le bureau de Mme Philpott n’a pas commenté, mais dans une lettre transmise à M. Young en mai, la ministre a manifesté son ouverture à discuter de l’application de la loi.

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