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Crise du verglas au Nouveau-Brunswick: 51 recommandations

FREDERICTON — Un examen de la crise du verglas dans le nord-est du Nouveau-Brunswick révèle que de nombreux résidents étaient mal préparés à faire face à une situation d’urgence et que certains ont réagi à la crise avec peur et méfiance, ce qui les mettait encore plus en danger.

La tempête de janvier dernier a recouvert de glace les arbres et les lignes électriques, des centaines de poteaux électriques se sont effondrés et plus de 130 000 personnes ont été privées d’électricité pendant plusieurs jours.

Deux personnes sont mortes d’intoxication au monoxyde de carbone, tandis que 49 autres ont été hospitalisées après avoir utilisé des génératrices ou des barbecues à l’intérieur des maisons et des garages.

Le rapport indique que les rumeurs se sont propagées pendant la crise voulant que des génératrices aient été volées, et que des gens ont commencé à s’en servir dans des endroits non sécuritaires, ce qui a entraîné des intoxications au monoxyde de carbone.

Les auteurs du rapport estiment aussi que la peur d’être victime d’un crime a modifié le comportement des résidents durant la crise. Plusieurs personnes étaient réticentes à quitter leur domicile pour un refuge, et moins enclines à accueillir ceux qui faisaient du porte-à-porte pour s’assurer de leur bien-être.

Le rapport contient 51 recommandations qui vont de la meilleure coordination avec les municipalités à l’amélioration des communications d’Énergie NB quant à la durée prévue des pannes de courant.

Les conséquences de cette tempête de verglas ont coûté environ 30 millions $ à Énergie NB, selon les estimations préliminaires de la société d’État.

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