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Rassemblement samedi pour la loi 101

PQ Leader Jean-Francois Lisee gestures during his opening speech at the first day of the Parti Quebecois national council meeting in Quebec City on Saturday, January 14, 2017. THE CANADIAN PRESS/Clement Allard Photo: THE CANADIAN PRESS
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — De nombreux porte-étendard de la souveraineté du Québec participeront samedi à un rassemblement pour souligner les 40 ans de l’adoption de la Charte de la langue française.

Le 26 août 1977, la loi 101 était adoptée à l’Assemblée nationale et changeait le paysage sociolinguistique québécois en faisant du français «la langue normale et habituelle» du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires.

A l’invitation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, plusieurs personnalités prendront la parole lors du rassemblement, qui se tiendra samedi après-midi au parc Camille-Laurin, afin de réitérer la nécessité de renforcer la loi 101.

Le chef péquiste Jean-François Lisée, la chef bloquiste Martine Ouellet, le chef d’Option nationale Sol Zanetti, le député Amir Khadir de Québec solidaire, de même que des représentants syndicaux et d’organismes défendant la langue française seront présents.

Du coté syndical, le président de la FTQ Daniel Boyer estime que les Québécois ont raison de se réjouir de tout le chemin parcouru en matière de revendications concernant le français, plus particulièrement dans les milieux de travail. Mais, du même souffle, il croit qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir, se disant inquiet des dernières statistiques qui révèlent un recul inquiétant du français dans plusieurs aspects de la vie sociale au Québec.

Un sondage Léger-le Devoir publié samedi révèle qu’une majorité de Québécois, même chez les francophones, sont favorables à un assouplissement de la loi 101 pour faciliter l’accès aux écoles anglaises au primaire et au secondaire. Six Québécois sur dix estiment qu’il faudrait permettre un accès plus facile aux écoles anglophones.

Par ailleurs, 47 pour cent des Québécois, 57 pour cent des francophones, souhaitent que la loi 101 soit renforcée.

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