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Des dizaines d'experts du climat réunis à Montréal

Sidhartha Banerjee, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Alors que les événements climatiques extrêmes se multiplient sur la planète, des délégués de plusieurs pays et organisations sont réunis cette semaine à Montréal pour discuter des données scientifiques à ce sujet.

La 46e séance de travail du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, se tient jusqu’à dimanche. Le GIEC regroupe quelque 2500 scientifiques de plusieurs pays. Il devra déterminer à Montréal les grandes lignes de son sixième rapport, qui devra être remis en 2022.

Les recherches effectuées par ces scientifiques aident les décideurs politiques à élaborer des politiques économiques plus respectueuses de l’environnement.

De manière plus concrète, le cinquième rapport du GIEC a contribué à l’éclosion d’une conscience mondiale sur les changements climatiques, ce qui a ultimement mené à la signature de l’accord de Paris en 2015.

La ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a souhaité la bienvenue aux délégués par visioconférence, mercredi, en réaffirmant la confiance du gouvernement Trudeau dans les recherches scientifiques sur le climat.

«Le travail que vous effectuez à Montréal à l’heure actuelle est particulièrement important, a-t-elle déclaré. En effet, c’est sur ce travail que se fondra le sixième rapport d’évaluation, lequel présentera un résumé des plans de recherche de milliers de scientifiques des quatre coins de globe jusqu’en 2022.»

Un plan pour le Canada

La docteure Martine Dubuc, sous-ministre déléguée à Environnement et Changement climatique Canada, a expliqué que le travail mené par les délégués à Montréal permettra non seulement de déterminer les grandes lignes du sixième rapport du GIEC, mais aidera également le Canada à mettre au point son propre plan.

«Le transfert de connaissances scientifiques internationales de pointe a joué un rôle majeur dans la mise en oeuvre de l’accord de Paris sur les changements climatiques et sur le cadre canadien traitant de la croissance durable et des changements climatiques», a-t-elle dit.

En plus du rapport exhaustif produit par le groupe, trois autres rapports seront produits à court terme, incluant un document qui se penchera sur les conséquences de la hausse de la température globale de 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.

Le chercheur canadien David Grimes, président de l’Organisation météorologique mondiale, a souligné aux délégués que les récents désastres mettent en exergue la nécessité pour des groupes comme le GIEC de travailler ensemble pour trouver des moyens de s’adapter aux conditions climatiques extrêmes.

«La coopération internationale n’a jamais été aussi importante qu’elle l’est aujourd’hui, au moment où les événements climatiques extrêmes sont responsables de plus de quatre désastres mondiaux sur cinq», a-t-il dit.

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