Soutenez

Les conservateurs définissent leur stratégie

Conservative Party of Canada leader Andrew Scheer speaks at his shadow cabinet meeting in Winnipeg, Thursday, September 7, 2017. Scheer opened a two-day meeting of Conservative MPs and senators by hammering on the Liberal government's plan to end what it calls unfair tax advantages for the wealthy by changing elements of the tax code. THE CANADIAN PRESS/John Woods Photo: THE CANADIAN PRESS
Stephanie Levitz, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

WINNIPEG — Les conservateurs fédéraux sont sortis de leur réunion présessionnelle de deux jours, vendredi, optimistes face au travail qui les attend pour demander des comptes à leurs adversaires libéraux et renforcer leur formation politique.

Ce travail s’amorce presque immédiatement, alors que les élus québécois du parti se rassembleront la semaine prochaine dans la circonscription de Lac-Saint-Jean, laissée vacante par Denis Lebel.

Le Parti conservateur du Canada a le vent dans les voiles grâce à la réforme fiscale proposée par le gouvernement de Justin Trudeau, qui s’est ainsi attiré l’ire du milieu entrepreneurial.

Les conservateurs jouent sur cette grogne.

«(Les libéraux) ont des nouvelles de tous les types de petites entreprises à travers le Canada, de tous les types, a lancé le chef Andrew Scheer. Ils les ignorent. L’arrogance libérale dans ce dossier est ahurissante.»

En plus de préparer leurs lignes d’attaque en vue de la reprise parlementaire, les conservateurs se sont tournés vers le scrutin de 2019.

La stratégie électorale était aussi à l’ordre du jour de cette réunion du caucus conservateur, alors que l’élection partielle au Lac-Saint-Jean n’est pas la seule à se pointer à l’horizon.

Le siège de l’ancienne chef par intérim du parti, Rona Ambrose, est vacant en Alberta. Le député conservateur de Saskatchewan Gerry Ritz a récemment annoncé son départ à la retraite, à l’instar de l’ex-ministre libérale Judy Foote, de Terre-Neuve-et-Labrador.

Ces trois circonscriptions devraient être raflées par des candidats du même parti, bien que la course au Québec pourrait s’avérer serrée.

La chef adjointe conservatrice, Lisa Raitt, estime que les votes arrachés par les libéraux au Nouveau Parti démocratique (NPD) dans les provinces de l’Atlantique et dans la région de Toronto, en 2015, ont contribué à rétrograder son parti au statut d’opposition officielle.

«M. Trudeau a rompu plusieurs promesses sur lesquelles ces électeurs du NPD comptaient et il devra expier celles-là aussi», a-t-elle soutenu.

D’autre part, l’identité du prochain chef néo-démocrate représente un impondérable pour la formation.

Le député Deepak Obhrai a informé ses collègues vendredi du potentiel impact de l’investiture de Jagmeet Singh, qu’il a dépeint comme une source de division au sein de la communauté indo-canadienne.

Gérard Deltell a pour sa part avancé que le candidat Guy Caron mène une bonne campagne.

«Nous ne choisissons pas nos adversaires, nous les affrontons, a-t-il lancé. Laissez-les choisir qui ils croient le meilleur leader et nous nous y attaquerons.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.