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Prisons: l’isolement cellulaire débattu en cour

Un ex-détenu livre des commentaires édifiants sur la vie d'un prisonnier en cas de surpopulation carcérale. Photo: Archives TC Media

TORONTO — Des avocats tentent de démontrer, devant un tribunal de Toronto, pourquoi le système canadien d’isolement cellulaire pour les prisonniers est inconstitutionnel.

La cause est entendue pour la deuxième journée, mercredi.

Des avocats représentant des organismes de défense des libertés civiles affirment, entre autres, que l’isolement préventif est préjudiciable et constitue un traitement cruel et inusité, contraire à la Charte canadienne des droits et libertés.

Ils avancent qu’aucune étude ne prouve l’efficacité de cette mesure.

Des prisonniers en isolement préventif sont enfermés seuls 23 heures par jour, parfois pour une période indéfinie.

Cette mesure est utilisée lorsque le détenu représente un risque pour les autres prisonniers ou lorsqu’il constitue une menace pour la sécurité de la prison.

Des recherches suggèrent, pourtant, que cette pratique peut causer une détresse psychologique extrême, particulièrement lorsqu’elle est prolongée.

Des groupes de défense des libertés civiles et des prisonniers demandent qu’une limite de 15 jours soit imposée pour ce type d’isolement.

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