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Les militaires canadiens quittent Mossoul

In this July 11, 2017 photo, airstrikes target Islamic State positions on the edge of the Old City a day after Iraq's prime minister declared "total victory" in Mosul, Iraq. The U.S. military declassifies 81 locations of unexploded, coalition bombs dropped in Mosul in new effort to help aid groups and contractors clear explosives from Iraq's war-scarred cities. (AP Photo/Felipe Dana) Photo: The Associated Press

OTTAWA — Les forces spéciales canadiennes ont quitté la ville de Mossoul, en Irak, pour aller soutenir l’attaque contre l’un des derniers bastions de Daech (le groupe armé État islamique) au pays.

Ce déplacement survient alors que les esprits s’échauffent au sein des divers groupes locaux luttant contre les djihadistes.

L’armée irakienne, les forces kurdes et plusieurs groupes paramilitaires ont entouré Hawija, une ville d’environ 150 000 habitants, et attendent l’ordre du premier ministre Haider al-Abadi pour donner l’assaut.

Une victoire à Hawija constituerait un tournant dans la guerre contre Daech, qui ne contrôlerait plus que quelques parcelles de territoire le long de la frontière avec la Syrie.

Les militaires canadiens se trouvent maintenant à proximité de Hawija, où ils conseilleront et soutiendront les combattants irakiens, a annoncé vendredi le major Alexandre Cadieux.

Environ 200 militaires des forces spéciales canadiennes ont été déployés dans le nord de l’Irak, où ils ont jusqu’à présent principalement travaillé avec les Kurdes.

Par courriel, le major Cadieux a précisé que les Canadiens conseillent leurs partenaires sur la façon de consolider leur position et prévenir des contre-attaques.

«Le personnel des FAC (Forces armées canadiennes) conseille et apporte aussi son aide en matière de détection, d’identification et de possible poursuite de cibles de Daech par notre partenaire, ou par l’entremise des ressources de la coalition», a ajouté le major.

Hajiwa est un territoire revendiqué à la fois par les Kurdes, qui sont dotés de leur propre gouvernement régional semi-indépendant, et par le gouvernement central irakien, à Bagdad.

Cette contestation a été source de division parmi les divers groupes préparant l’attaque contre la ville, et le fait que les Kurdes comptent tenir un référendum sur leur indépendance le 25 septembre a envenimé la situation.

Même si la ville est libérée sans anicroche, le brigadier général Steven Whalen estime que le travail en Irak ne ferait que commencer.

Il expose que les forces de sécurité locales auront toujours besoin du soutien des FAC alors que les djihadistes se tourneront davantage vers des tactiques terroristes, comme l’attentat-suicide qui a fait 80 morts vendredi.

«La lutte est loin d’être finie», a-t-il lancé, en entrevue depuis Bagdad.

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