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Une anglophone candidate pour le PQ à Montréal

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Une anglophone qui milite au Parti québécois depuis près de 20 ans souhaite devenir la candidate du parti dans la circonscription montréalaise de Sainte-Marie–Saint-Jacques­, espérant ainsi convaincre sa communauté des bienfaits de l’indépendance.

Jennifer Drouin, qui est originaire de la Nouvelle-Écosse, vit au Québec depuis 2001. Elle est fondatrice du groupe d’action politique Anglophones pour un Québec indépendant.

Elle est professeure de littérature anglaise dans des universités américaines et elle est en ce moment chercheuse invitée à l’université McGill, où elle mène aussi des études de premier cycle en droit.

Parmi ses priorités, elle souhaite mieux promouvoir l’indépendance auprès des anglophones qui, selon elle, ne se font pas bien expliquer le projet.

«Je veux réunir les gens, peu importe leur langue maternelle et leur origine ethnique, parce que l’indépendance c’est bon pour tout le monde», a déclaré la politicienne de 40 ans.

Elle a indiqué qu’il était «logique» pour elle de se présenter pour le Parti québécois étant donné qu’elle y est impliquée depuis si longtemps.

Mme Drouin, qui est lesbienne, a aussi choisi «logiquement» Sainte-Marie–Saint-Jacques­, qui englobe le Village gai. Elle dit être très impliquée dans cette cause, qui est aussi au centre de ses recherches universitaires.

«J’habite ici, au centre-ville, je marche à travers le quartier quasiment tous les jours», a-t-elle ajouté.

Elle a également l’intention d’aborder de front les questions du logement social, des sans-abri et de la criminalité.

Jennifer Drouin se décrit comme une personne «terre à terre». Elle dit venir d’un milieu ouvrier en Nouvelle-Écosse qui se compare à celui de Sainte-Marie–Saint-Jacques­.

Si elle est investie comme candidate péquiste en octobre, Mme Drouin pourrait affronter la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, à l’occasion des prochaines élections générales.

Au scrutin de 2014, Manon Massé avait délogé le péquiste Daniel Breton, dont la formation politique régnait sans partage dans la circonscription depuis sa création en 1988.

Le résultat était toutefois serré. Mme Massé avait devancé son adversaire, la libérale Anna Klisko, par seulement 91 votes. M. Breton avait terminé en troisième position, avec moins de 800 votes que la libérale.

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