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Un procès révèle une culture toxique à la GRC

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Photo: Archives Métro

MONCTON, N.-B. — Une décision doit être rendue vendredi matin dans le procès de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) relativement à la fusillade meurtrière survenue le 4 juin 2014 à Moncton.

Le juge Leslie Jackson déterminera si la GRC a violé le Code canadien du travail lors de cette fusillade au cours de laquelle trois policiers sont morts sous les balles du tireur Justin Bourque, qui voulait déclencher une révolte antigouvernementale.

Les policiers Fabrice Gevaudan, Dave Ross et Doug Larche ont alors été tués, tandis que les agents Éric Dubois et Darlene Goguen ont été blessés.

La GRC a plaidé non coupable d’avoir omis de fournir à ses agents l’équipement et la formation appropriés.

Selon des observateurs, ce procès aura permis de dénoncer les tensions et la culture toxique prévalant au sein du corps de police fédéral.

Le professeur Greg Marquis, de l’Université du Nouveau-Brunswick, qui a écrit un livre sur l’histoire policière du Canada, a expliqué que le procès avait donné un aperçu sans précédent de la façon dont la politique de la police a été développée, en plus de mettre en lumière les tensions au sein du corps policier.

M. Marquis, qui enseigne l’histoire et la politique, a assisté au procès à Moncton dans le cadre d’un nouveau livre qu’il écrit sur l’utilisation de la force par la police.

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