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Premier «Festival zéro déchet» au Marché Bonsecours

La collecte des matières organiques a permis de récupérer 84 810 tonnes de matières sur le territoire de l’agglomération, une hausse de 19 % par rapport à 2016. Photo: Déposit Photo
Michel Saba, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Le premier «Festival zéro déchet» qui se déroule cette fin de semaine au Marché Bonsecours dans le Vieux-Montréal a attiré samedi des centaines de personnes à la recherche d’inspiration pour consommer de façon plus écologique.

L’événement vise à démystifier le mouvement «zéro déchet», à encourager une réflexion sur notre mode de vie et à présenter des solutions alternatives qui sont meilleures pour la planète.

Le festival propose des conférences thématiques, des ateliers culinaires, de fabrication de produits ménagers et d’hygiène personnelle, ainsi qu’une foire d’exposants.

Il s’adresse au grand public, pas seulement aux «extrémistes», a précisé la co-organisatrice Florence-Léa Siry en entrevue avec La Presse canadienne.

Elle a soutenu que chaque petit geste, comme de transporter une tasse réutilisable, compte.

Certains, comme Charles-Antoine Bacci, sont venus chercher de nouvelles idées et de la motivation.

Après avoir assisté à une conférence, il compte dorénavant mieux trier ce qu’il jette et profiter de manière plus soutenue du compostage offert par sa municipalité.

«Ça m’a donné l’envie de le faire vraiment, pas seulement à moitié», a-t-il indiqué.

Quelques idées simples

L’un des conférenciers, Benjamin Gendron-Smith, tient avec son amoureuse un blogue où il partage des trucs et des anecdotes sur son quotidien zéro déchet.

Selon lui, il est essentiel d’y aller «une étape à la fois» pour éviter d’encaisser un trop gros choc sur son mode de vie.

À l’épicerie, M. Gendron-Smith suggère de magasiner en vrac, d’apporter ses plats et d’éviter d’utiliser les sacs en plastique du rayon des fruits et légumes. «Il y a beaucoup de fruits et légumes qui ont une pelure comme les bananes et les ananas», a-t-il lancé.

Le chef Daniel Vézina, qui est porte-parole de l’événement, affirme vouloir mettre ses connaissances du produit et des techniques à profit pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Dans un livre, il encourage l’utilisation «à 100 %» d’aliments dont certaines parties que beaucoup de gens jettent immédiatement aux ordures. «Il faut utiliser le cœur et la peau des tomates. Il faut utiliser les feuilles, les tiges et les écorces des céleris-raves. Il faut utiliser les fanes et les pelures des carottes», a-t-il martelé.

Le chef Vézina propose notamment des façons d’en faire des potages et des bouillons. Selon lui, «(en récupérant), «on vient aussi chercher de nouvelles saveurs».

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