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Le titre d’Airbus bondit avec l’achat de la CSeries

Ryan Remiorz / La Presse Canadienne Photo: Ryan Remiorz / La Presse Canadienne

PARIS — Le titre du géant aéronautique européen Airbus a réagi positivement à l’annonce de son acquisition d’une participation majoritaire dans la CSeries de Bombardier (TSX:BBD.B).

Certains appareils CSeries seront maintenant assemblés en Alabama, ce qui pourrait permettre à Bombardier d’éviter les tarifs punitifs préliminaires d’environ 300 pour cent imposés par Washington à la suite d’une plainte de Boeing — le rival d’Airbus.

Le titre d’Airbus s’est envolé de 2,8 pour cent mardi matin, à la Bourse de Paris, avant de se replier légèrement à 79 euros.

Le patron d’Airbus, Tom Enders, a déclaré aux investisseurs mardi que cette entente augmentera l’attrait de la CSeries, qui peinait à intéresser les acheteurs. Il a notamment évoqué les économies qui seront réalisées en combinant les chaînes d’approvisionnement et de production des deux compagnies,

M. Enders estime que cette transaction permettra à Airbus de prendre de l’expansion en Chine, en plus d’accroître sa présence à l’échelle mondiale.

L’entente a été accueillie avec prudence en Irlande du Nord, où Bombardier emploie quelque 4000 personnes à son usine de Belfast. Un leader syndical, Davy Thompson, a déclaré que l’accord devrait protéger ces emplois dans l’avenir proche. Un autre représentant syndical, Ross Murdoch, a dit espérer que Bombardier et Airbus ont pris leurs précautions pour ne pas se retrouver empêtrés dans de nouveaux problèmes juridiques.

Au Québec, le syndicat Unifor s’est montré inquiet, soulignant par voie de communiqué qu’une importante partie de l’industrie aéronautique québécoise passait sous contrôle étranger.

Airbus fait l’objet d’enquêtes pour corruption au Royaume-Uni, en France et en Autriche.

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