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Première rencontre de travail Plante-Coiteux

Lia Lévesque, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Bien qu’il se dise prêt à rêver «du futur» du transport collectif à Montréal, le ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, se concentre pour le moment sur les projets déjà lancés, comme le prolongement de la ligne bleue du métro et le Réseau électrique métropolitain (REM).

À l’issue de sa première rencontre de travail avec la nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, mardi, le ministre Coiteux a tout de même affirmé qu’«il ne faut pas s’interdire de penser à l’avenir» à plus long terme, comme la future «ligne rose» du métro, dont Mme Plante a fait la promotion dans le cadre de sa campagne électorale.

Cette ligne rose desservirait les usagers des quartiers du nord-est de Montréal en les emmenant au centre-ville, permettant également de dégager la ligne orange qui part de Laval et qui est surchargée.

Quant au prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, qui va d’ouest en est, le ministre Coiteux juge le projet «imminent», bien qu’il soit dans les cartons depuis plusieurs années.

«Beaucoup de flexibilité»

Mme Plante a dit avoir senti «beaucoup d’ouverture et de flexibilité», en général, de la part du ministre Coiteux à l’issue de cette première rencontre de travail.

Le ministre Coiteux a d’ailleurs souligné que grâce à la nouvelle loi qui a reconnu le statut de métropole de Montréal, l’administration bénéficiera ultimement de 50 millions $ par an de fonds pour lui permettre de faire davantage de développement économique sur son territoire.

Référendums

En matière de référendums municipaux — que Mme Plante ne veut pas abolir — le ministre Coiteux a souligné que la nouvelle loi donnait justement une marge de manoeuvre aux municipalités pour décider de ce qu’elles voulaient faire en la matière.

Une Ville, a-t-il rappelé, ne peut pas abolir les référendums municipaux sans se doter d’une politique «très poussée» de consultation pour les remplacer.

Inondations

Pour ce qui est des sinistrés des inondations d’avril et mai, le ministre Coiteux, qui est également responsable de la Sécurité publique, a promis qu’il ne laisserait pas tomber les citoyens qui sont encore logés à l’hôtel parce que leur dossier n’est toujours pas réglé par les autorités.

«Une fois que les gens avaient leur rapport d’inspection, on a mis sur pied ces rencontres personnalisées. Et partout où elles ont été tenues, dont Pierrefonds, dont Sainte-Geneviève—Île Bizard, elles ont été un succès. Est-ce que ça veut dire que tous les cas sont réglés? Bien sûr que non», a admis le ministre.

«Il faut avoir une sensibilité. D’ailleurs, récemment, j’ai vu quelques cas qui ont surgi, où des gens devaient quitter leur chambre d’hôtel. C’est inacceptable. J’ai donné toutes les instructions nécessaires à mes équipes pour que ça ne se fasse pas de cette façon-là. Il y a des cas complexes, compliqués, mais, je le répète: on ne va laisser tomber personne», a-t-il ajouté.

Habitation

En matière d’habitation, la mairesse a rappelé que 25 000 ménages attendaient un logement social, sans compter les besoins en matière de logement abordable, particulièrement pour les familles.

«Avec le statut de métropole, on a maintenant des outils qui vont nous permettre d’entrer dans une négociation beaucoup plus serrée, entre autres avec les promoteurs pour le logement social, pour le logement abordable, mais également pour le logement familial. Ça va se peaufiner dans les prochaines semaines», a-t-elle assuré.

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