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COP23: le dialogue s’amorce

BERLIN, GERMANY - NOVEMBER 29: A woman stays in front of a model of the earth holding a thermometer as activists participate in the Global Climate March on November 29, 2015 in Berlin, Germany. The COP21 2015 Paris Climate Conference will begin on November 30, though due to the recent Paris terror attacks French police have banned activists from marching in Paris. Large-scale marches are instead taking place in other cities, including today in Berlin. (Photo by Carsten Koall/Getty Images) Photo: Getty Images

BONN, Allemagne — La 23e conférence des Nations unies sur le climat va de l’avant dans la ville allemande de Bonn, en cette année qui pourrait s’avérer la plus chaude de l’histoire si l’on fait exception de celles touchées par El Niño.

Deux ans après la signature de l’accord de Paris, il est maintenant question des engagements nécessaires à l’atteinte de ses objectifs. Sa cible-phare: limiter le réchauffement planétaire à au plus 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle.

Le cofondateur d’Équiterre signale que le dialogue sur la mise en oeuvre de l’accord ne fait que s’amorcer.

Joint par La Presse canadienne à Bonn, Steven Guilbeault a souligné le caractère d’abord «administratif» de l’événement, moins prestigieux que celui de Paris qui avait réuni une centaine de chefs d’État.

Si quelque 25 000 chercheurs, émissaires, lobbyistes et militants convergent du 6 au 17 novembre en Allemagne, ce sont toutefois les îles Fidji qui président l’événement.

M. Guilbeaut souligne qu’il s’agit d’une première pour un pays insulaire aussi menacé par la montée du niveau de la mer — une menace qui plane aussi sur la Gaspésie et la Côte-Nord, a-t-il rappelé.

«Je pense qu’on a fait ce choix de façon délibérée, de façon à mettre un visage sur les impacts des changements climatiques et à montrer que pour bien des gens sur la planète, ce n’est pas un problème pour dans 40 ou 50 ans, c’est un problème aujourd’hui», a-t-il exposé.

Il estime que les îles Fidji incarnent également le besoin de discuter de l’aide financière requise par de tels pays, qui devront rapidement s’adapter au dérèglement du climat.

«Cet été, on a eu un aperçu assez dramatique de ce que ça veut dire entrer dans l’ère des changements climatiques, avec les tempêtes tropicales, les feux de forêt, les inondations, les vagues de chaleur», a-t-il illustré.

La COP23 s’est d’ailleurs ouverte lundi avec l’annonce de l’Organisation météorologique mondiale selon laquelle 2017 est en voie d’établir un record de température.

La première semaine du sommet a servi à «mettre la table» et les dirigeants commencent à y affluer, précise M. Guilbeault.

Son souhait pour cette 23e Conférence des parties? Que tous quittent Bonn avec une meilleure compréhension de la nécessité d’en faire plus.

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