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Grève dans les collèges ontariens: vers une nouvelle loi spéciale?

Teachers and faculty staff of the Ontario Public Service Employees Union walk the picket line at George Brown College in Toronto on Thursday, November 16, 2017. Ontario's striking college facility voted to reject a contract offer and continue their nearly five-week job action. The 12,000 college professors, instructors, counsellors, and librarians have been off the job since Oct. 15, leaving some 500,000 students out of class. THE CANADIAN PRESS/Nathan Denette Photo: THE CANADIAN PRESS

TORONTO — Le gouvernement libéral de Kathleen Wynne tentera de nouveau vendredi de déposer un projet de loi spéciale pour mettre fin à la grève qui paralyse les collèges de l’Ontario depuis cinq semaines.

Une première tentative avait été bloquée la veille par les néo-démocrates. Le gouvernement n’avait pu alors obtenir l’appui unanime de la chambre pour déposer son projet de loi en soirée, afin de permettre un retour en classe dès lundi.

La grève touche 12 000 enseignants et employés de collèges et prive de cours 500 000 étudiants depuis le 15 octobre.

Le gouvernement devra donc s’adresser au président de la chambre pour qu’il convoque les parlementaires vendredi, une journée où l’Assemblée législative ne siège habituellement pas. Les libéraux préviennent que si le projet de loi ne peut être déposé vendredi, la chambre pourrait siéger toute la fin de semaine, jusqu’à ce que la loi spéciale soit adoptée.

Mme Wynne avait, plus tôt jeudi, rappelé le Conseil des employeurs des collèges et le syndicat des employés à la table de négociations, mais les deux parties n’ont pas réussi à dénouer l’impasse malgré plusieurs heures de discussions.

La ministre de l’Éducation supérieure et de la Formation professionnelle, Deb Matthews, s’est dite déçue du manque de collaboration des néo-démocrates, qui ne veulent pas, selon elle, permettre aux élèves de retourner en classes lundi. Mais le leader néo-démocrate en Chambre, Gilles Bisson, explique que le gouvernement a eu cinq semaines pour conclure un règlement, et il accuse les libéraux d’avoir eux-mêmes créé «cette crise».

La chef néo-démocrate, Andrea Horwath, répète que son parti n’appuie pas les projets de loi qui minent les droits des travailleurs.

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