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Entente de principe pour 2500 travailleuses en CPE

Déconfinement: les garderies font un pas de plus vers la normalité
Photo: Archives Métro
Roxanne Ocampo, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Une entente de principe est intervenue mardi entre le ministère de la Famille et les 2500 travailleuses en centres de la petite enfance affiliées avec la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

L’entente de principe sera présentée dès jeudi pour adoption par les représentantes des syndicats, avant d’être soumise à l’ensemble des membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ).

Leur convention collective est échue depuis le 31 mars 2015.

Le ministère de la Famille, à titre de bailleur de fonds et à la demande du regroupement d’employeurs, agit en tant que coordonnateur et porte-parole pour les négociations nationales.

Les points en litige portent sur la retraite, les salaires et les assurances collectives, entre autres.

Les travailleuses représentées par la CSQ disposaient d’un mandat de grève de trois jours, dont elles ne se sont pas prévalues.

La présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, souligne que ce mandat a joué le rôle d’un «levier pour la négociation» et se réjouit de ne pas avoir eu à débrayer.

«Ce fut un travail de longue haleine, a-t-elle souligné en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne. Je crois sincèrement que toutes mes représentantes politiques de demain vont être très satisfaites de l’entente de principe qu’on a signée hier.»

Les 11 000 travailleuses en CPE représentées par la Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN) sont pour leur part parvenues à une entente de principe le 6 novembre. La CSN s’est prononcée en faveur de celle-ci.

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