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Rencontre Plante-Labeaume dans la bonne humeur

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson
Lia Lévesque, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La première rencontre officielle entre Valérie Plante et Régis Labeaume avait beau porter sur des sujets sérieux — l’habitation, la mobilité — la future rivalité entre équipes de hockey ne pouvait faire autrement que de s’inviter dans les échanges.

Au cours du point de presse qui a suivi la rencontre entre la mairesse de Montréal et le maire de Québec, jeudi midi à l’hôtel de ville de Montréal, M. Labeaume n’a pu s’empêcher de noter que des Montréalais l’interpellaient dans la rue pour l’encourager dans ses démarches afin d’obtenir une équipe de la Ligue nationale de hockey, afin de relancer la traditionnelle rivalité entre les équipes de la métropole et de la capitale.

«On attend le club; on attend le hockey», ont lancé les deux à l’unisson.

Et le maire Labeaume y est allé d’un brin de provocation. «D’ailleurs, je ne veux pas en profiter pour être un petit peu mesquin, mais je trouve que ça serait le moment qu’on ait un club, là, parce que le vôtre va tellement mal que ce serait le temps, là. Excusez-moi, là, mais je ne suis pas capable de me retenir», a-t-il lancé avant de s’esclaffer.

Malgré la défaite de l’ex-maire Denis Coderre, avec qui il avait une bonne complicité — «avec Denis, on a bourlingué pendant quatre ans», a-t-il lancé — M. Labeaume s’est dit convaincu de tisser un très bon lien aussi avec Mme Plante. «Je l’aime déjà, en passant», a-t-il ajouté, avant que les deux pouffent encore de rire.

Infrastructures

Sur un ton plus sérieux, les deux ont réitéré leur volonté de développer rapidement des infrastructures de transport, dans un contexte où le gouvernement fédéral est prêt à les financer.

Le maire Labeaume a souhaité à voix haute que les discussions entre le gouvernement du Canada et celui du Québec ne traînent pas en longueur pour que les Villes puissent aller de l’avant avec leurs projets.

«C’est une juridiction provinciale; on doit le respecter. On doit être solidaire du gouvernement du Québec. En même temps, l’avertissement au gouvernement du Québec, c’est: malgré tout ça, faites ce qu’il faut pour que ça arrive vite, parce que souvent, ce qui se passe dans ces dossiers-là — on l’a vécu beaucoup dans les infrastructures — pendant qu’on jase, qu’on négocie, l’argent va ailleurs», a déploré le maire de Québec.

«Quand l’argent arrive, il faut le dépenser très rapidement et c’est compliqué pour les Villes» si l’échéancier est devenu alors trop serré, parce que les discussions ont pris trop de temps et que les Villes n’ont pas eu suffisamment de temps pour se préparer, a-t-il noté.

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