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Marijuana: les villes ontariennes devront coopérer

LOS ANGELES, CA - OCTOBER 19: Dave Warden, a bud tender at Private Organic Therapy (P.O.T.), a non-profit co-operative medical marijuana dispensary, displays various types of marijuana available to patients on October 19, 2009 in Los Angeles, California. Attorney General Eric Holder announced new guidelines today for federal prosecutors in states where the use of marijuana for medicinal purposes is allowed under state law. Federal prosecutors will no longer trump the state with raids on the southern California dispensaries as they had been doing, but Los Angeles County District Attorney Steve Cooley recently began a crackdown campaign that will include raids against the facilities. Cooley maintains that virtually all marijuana dispensaries are in violation of the law because they profit from their product. The city of LA has been slow to come to agreement on how to regulate its 800 to 1,000 dispensaries. Californians voted to allow sick people with referrals from doctors to consume cannabis with the passage of state ballot Proposition 215 in 1996 and a total of 14 states now allow the medicinal use of marijuana. (Photo by David McNew/Getty Images) Photo: Getty Images
Shawn Jeffords, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — Les municipalités ontariennes ne pourront pas refuser d’accueillir un point de vente pour la marijuana, a annoncé le gouvernement de la province vendredi après qu’une ville eut exprimé des réticences par rapport à l’installation d’un tel magasin sur son territoire.

Si une ville est choisie pour accueillir une boutique, elle pourra en retarder l’ouverture mais n’aura pas la possibilité de se retirer complètement du projet, a déclaré le ministère des Finances de l’Ontario.

Jessica Martin, une porte-parole du ministre ontarien des Finances, Charles Sousa, a expliqué que le gouvernement, qui planifie déjà l’ouverture de la deuxième série de points de vente, continuerait à collaborer avec les municipalités, incluant celles qui pourraient ne pas être prêtes à accueillir un magasin de marijuana en juillet 2018.

Plus tôt cette semaine, les membres d’un comité de la Ville de Richmond Hill avaient appuyé à l’unanimité une déclaration disant que la municipalité ne voulait pas accueillir l’un des magasins de marijuana. Les conseillers municipaux doivent débattre de la motion la semaine prochaine.

La ville avait été avisée à la fin du mois de novembre que la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO), qui administrera les boutiques à travers une filiale, avait entamé les démarches pour installer un point de vente de marijuana sur son territoire.

Selon un rapport rédigé par le personnel municipal, les conseillers avaient alors appris qu’ils ne seraient probablement consultés que sur le zonage de l’emplacement proposé pour le magasin.

Mme Martin a précisé que le gouvernement ontarien avait demandé l’avis des villes concernant son modèle de vente au détail pour la marijuana par le biais de l’association des municipalités de l’Ontario.

Dans une lettre écrire aux dirigeants municipaux de la province en octobre, M. Sousa avait indiqué que le plan gouvernemental pour les points de vente de marijuana visait à atteindre une distribution équitable à travers l’Ontario et à réduire le nombre de dispensaires illégaux qui ont ouvert leurs portes depuis que le fédéral a annoncé qu’il légaliserait la marijuana récréative l’été prochain.

Il avait ajouté que le public pourrait également faire part de son opinion sur l’emplacement des boutiques à la LCBO et qu’aucun des points de vente ne serait situé près d’une école.

La LCBO espère ouvrir 40 boutiques d’ici juillet 2018 et avoir environ 150 points de vente d’ici 2020.

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